Un template personnalisé pour son blog wordpress ne semble pas à la portée de tous, pourtant ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air. Étant graphiste et webdesigner, je considère que l’aspect graphique est primordial sur un site pour pouvoir apporter une meilleure expérience utilisateur. Car si vous avez exactement le même site […] L’article Comment créer un template personnalisé pour son blog est apparu en premier sur Blogueur Pro.
-
J'ai publié sur youtube.com
8 Hours, 24 Minutes ago
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
October 3 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
October 3 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
October 2 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Faites votre glucose révolution
Résumé de « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé : un guide clair et pratique qui vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir sur les effets du glucose sur votre santé et votre bien-être et vous enseignera à modifier simplement vos habitudes pour gagner en énergie, perdre du poids et résoudre certains problèmes de santé.
Par Jessie Inchauspé, 2021, 365 pages.
Titre original : « The Glucose Goddess Method: Your four-week guide to cutting cravings, getting your energy back, and feeling amazing. »
Chronique et résumé de « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé
Quelques mots sur Jessie Inchauspé
Jessie Inchauspé est biochimiste et vulgarisatrice scientifique. Elle a travaillé pour une grande entreprise de génétique pendant plusieurs années : 23andMe. Française, elle a longtemps vécu aux États-Unis, où elle a fait ses études et a obtenu son premier contrat.
En 2019, elle a créé le compte Glucose Goddess sur Instagram, qui a eu un succès énorme. Jessie Inchauspé y propose entre autres choses des graphiques qui expliquent simplement les principes de la glycémie, ainsi que des conseils pour retrouver la forme.
Sa communauté grandit vite : elle a aujourd’hui plus de 2 millions de followers ! Qui sait, cette chronique vous convaincra peut-être de la suivre, vous aussi. Mais faisons un peu mieux connaissance avant tout.
Chère lectrice, cher lecteur
« Permettez-moi de commencer votre aventure en vous demandant de vous remémorer votre dernier repas. De quels aliments se composait-il ? À quoi ressemblait-il ? Avait-il bon goût ? Où étiez-vous quand vous l’avez mangé ? Avec qui ? Et si vous avez vous-même choisi ce repas, pourquoi celui-là plutôt qu’un autre ? » (Faites votre glucose révolution, p. 17)
Pourquoi poser ces questions ? Pour prendre conscience de ce que nous mangeons. L’auteure nous avertit : parfois, nous mangeons mal et, sans le savoir, nous faisons du tort à notre organisme.
Oui, votre dernier repas peut vous jouer de mauvais tours. Or, souvent, cela est lié au glucose. C’est la raison pour laquelle nous devrions commencer à apprendre à capter les signaux de notre corps. Ainsi, nous améliorerions :
Notre alimentation ;
Notre santé ;
Et finalement notre vie.
Le marketing de l’industrie alimentaire nous fait parfois prendre des vessies pour des lanternes. Il est important de conserver son esprit critique face aux slogans qu’ils avancent. Juste un exemple : Non, ce n’est pas le nombre de calories qui compte (contrairement à ce que prétend cette industrie) !
Le plus important, c’est de bien choisir ses aliments et la façon dont nous les mangeons. C’est tout l’enjeu de ce livre, qui se base sur les dernières études scientifiques en la matière, ainsi que sur un test en temps réel qui sera expliqué plus tard dans le livre.
Le glucose est notre principale source d’énergie. Sa concentration fluctue au cours de la journée. Lorsqu’elle est à son maximum, il y a « pic de glucose ». Ce phénomène joue un rôle à bien des niveaux, depuis notre poids jusqu’à notre irritabilité ou nos problèmes de peau.
Voulez-vous essayer d’être plus en forme en apprenant à maîtriser votre taux de glucose ? Si c’est le cas, alors suivez votre guide, Jessie Inchauspé !
Comment en suis-je arrivée là ?
L’auteure raconte comment elle a dû faire face à un bouleversement important dans sa vie. À 19 ans, elle se rompt plusieurs vertèbres et doit apprendre à vivre avec une prothèse métallique dans son dos.
Les séquelles psychologiques sont également importantes : elle souffre d’un trouble dissociatif de dépersonnalisation-déréalisation, « qui se manifeste par un détachement de soi-même ou de la réalité qui nous entoure » (p. 29).
Pourtant, elle sait qu’elle a eu de la chance : elle aurait pu mourir. Et cela lui a donné encore plus envie de vivre. Mais surtout, cela lui apporte une conviction profonde : rien ne vaut la santé.
4 ans plus tard, elle intègre 23andMe, une entreprise de génie génétique. Passionnée par le corps humain et la médecine, elle adore son travail. Un jour, son équipe lui présente un nouveau projet : les capteurs de glucose.
Cette technologie permet de tracer des courbes de glucose avec bien plus d’efficacité que les traditionnelles prises de sang. Elle décide de participer à l’expérience et se retrouve avec une petite électrode sous la peau pour mesurer en continu son glucose.
Cela la fascine tellement qu’elle expérimente sur elle-même et fait les premiers constats. Ceux-ci sont corroborés par les études scientifiques qu’elle compile.
Et surtout : en comprenant les chiffres et en modifiant quelques habitudes alimentaires, elle recommence à se sentir vraiment bien, physiquement et mentalement. Une victoire sur son accident !
Elle cherche à communiquer ses résultats à ses proches et doit, pour cela, faire preuve d’inventivité. C’est ainsi que Jessie Inchauspé crée Glucose Goddess et les graphiques simplifiés qui ont fait son succès.
I — Qu’est-ce que le glucose ?
1 — Entrez dans le cockpit et mesurez l’importance du glucose
Comme le glucose est l’élément central de l’alimentation, c’est par lui qu’il faut commencer. Comment ? En cherchant à comprendre le fonctionnement de notre corps et en modifiant nos habitudes alimentaires.
Oui, ce livre est pour vous
Ce livre est certainement pour vous, car nous sommes très nombreux à avoir notre glycémie déréglée. L’auteure pose plusieurs questions telles que :
Essayez-vous en vain de perdre du poids ?
Avez-vous du mal à dormir ou vous réveillez-vous avec des palpitations ?
Souffrez-vous de confusion mentale ?
Êtes-vous souvent enrhumé ?
Avez-vous du mal à contrôler votre diabète gestationnel ?
Etc.
Avec ces questions, elle veut cibler son lectorat et montrer que cet ouvrage s’adresse potentiellement à tout un chacun.
Ce que dit ce livre — et ce qu’il ne dit pas
Ce livre ne vous proposera pas un « mauvais régime ». Il ne vous interdira aucun aliment : consommé en justes proportions, même le sucre est nécessaire.
Retenez ces 3 points importants avant d’aller plus loin :
Il n’y a pas que le glucose qui compte. Autrement dit, la santé dépend de nombreux paramètres.
Le contexte est essentiel. Il n’y a pas de mauvais aliment en soi, mais toujours par rapport à un autre.
Les recommandations proposées dans cet ouvrage s’appuient sur des études scientifiques. Les graphiques qui accompagnent l’ouvrage illustrent ces études à partir d’expériences faites par Jessie ou d’autres membres de la communauté Glucose Goddess.
2 — Je vous présente Jerry : comment les plantes fabriquent du glucose
Jessie Inchauspé imagine la première plante apparue sur Terre et la nomme Jerry. Un beau jour, une feuille est apparue et s’est développée. D’accord, mais comment ?
Non, les plantes ne se nourrissent pas de terre, comme certains penseurs le croyaient avant.
Nous savons aujourd’hui que les plantes fabriquent leur propre croissance à partir d’une combinaison d’air (dioxyde de carbone), d’eau et d’énergie solaire transformée en glucose. C’est la photosynthèse !
Le glucose est la « brique de base » de chaque plante. C’est grâce à lui que la plante peut croître et se maintenir en vie dans son environnement.
De l’amidon à toute épreuve
L’amidon est le glucose que la plante stocke pour plus tard. C’est une sorte de longue chaîne de molécules de glucose.
Il est surtout présent dans les racines et les tubercules (pommes de terre, carotte, céleri, etc.), ainsi que dans les graines (riz, avoine, maïs, etc.).
Lorsque la plante a besoin d’amidon pour survivre, elle le libère grâce à une enzyme appropriée et le tour est joué.
Des fibres pour la fermeté
Les fibres sont comme « le mortier entre les briques d’une maison » : ce sont d’autres types de chaînes liées à d’autres types d’enzymes.
C’est la fibre qui a servi a créé le papier — eh oui, le papier, c’est du glucose !
Les fruits de la séduction
Le glucose se transforme en fructose dans les fruits. Grâce au goût sucré qui s’en dégage, les insectes sont attirés et la pollinisation est ainsi assurée.
À côté du fructose, vous trouverez le saccharose, qui concentre encore plus d’énergie. Les plantes l’utilisent comme élément de stockage temporaire. Quant à nous, les humains, nous le mettons dans notre café : il s’agit du sucre de table…
« Amidon, fibres, fructose et saccharose — toutes les formes du glucose existent grâce à la photosynthèse. C’est ce processus inventé par Jerry qui a ouvert la voie à la vie sur cette planète. » (Faites votre glucose révolution, p. 57)
3 — Une affaire de famille : comment le glucose passe dans le sang
Un parent, quatre frères et sœurs
Vous et moi, encore aujourd’hui, brûlons du glucose pour survivre (et vivre, tout simplement). Quoi que fasse notre corps — ou celui d’un autre être vivant, d’ailleurs —, il utilise le glucose pour le faire.
C’est bien simple, « chaque seconde, notre corps brûle huit milliards de milliards de molécules de glucose ». Petit souci : nous — animaux et humains — sommes incapables de faire de la photosynthèse !
Dans ce cas, comment nous procurons-nous ce fabuleux carburant ? Par la nourriture, évidemment. Et cela commence par les féculents, c’est-à-dire les aliments principalement composés d’amidon. Plus nous mâchons, et plus nous transformons l’amidon en glucose.
Les fruits sont également une source non négligeable de glucose (qui est transformé en énergie). Mais aussi de saccharose, qui se compose de glucose et de fructose et qui est rapidement décomposé. Enfin, les fruits contiennent le fructose, qui demeure quant à lui dans notre organisme, alors que nous n’en avons pas besoin.
Les fibres restent des fibres, elles ne redeviennent pas du glucose. Ce ne sont donc pas des fournisseuses d’énergie, mais elles font un autre travail important : elles nous aident à digérer et à maintenir en bonne santé notre microbiote et notre transit intestinal.
Un parent (le glucose) donne 4 enfants (amidon, fibre, fructose et saccharose). Quel est leur nom de famille ? Les carbohydrates, dits aussi « glucides ».
La littérature et la nomenclature scientifiques sont donc plus complexes que ce que nous disons habituellement.
Dans le langage courant, nous parlons de glucides pour les féculents et les sucres, mais par pour les fibres (majoritairement, les légumes). Par ailleurs, nous avons tendance à réserver le mot de « sucre » pour le sucre de table.
Par facilité, l’auteure s’en tiendra aux usages. Mais il était important de connaître les détails scientifiques afin de ne pas dire de contre-vérités !
Et si nous ne consommions pas de glucose ?
En fait, notre corps en produit lui-même. Non par photosynthèse, mais à partir de graisses ou de protéines. C’est un processus appelé gluconéogenèse.
Par ailleurs, notre corps est capable d’utiliser — exceptionnellement — les graisses directement comme carburant si nécessaire : c’est la cétose, un bel exemple de ce que les scientifiques nomment flexibilité métabolique. Le régime cétogène utilise ce principe.
Il n’y a donc pas de nécessité absolue à manger du glucose, mais c’est néanmoins une habitude prise il y a bien longtemps et nous aurions bien des difficultés à nous en passer aujourd’hui.
4 — En quête de plaisir : pourquoi nous mangeons plus de glucose qu’avant
Si vous achetez des produits transformés au supermarché type pain de mie ou yaourts sucrés), vous mangerez surtout de l’amidon et du sucre, mais peu de fibres. Pourquoi ? Car les industriels les retirent des aliments : elles nuisent à leur conservation.
Par ailleurs, nous mangeons beaucoup plus de sucre. Eh oui, nous aimons ça… un peu trop. Ce sont de véritables shoots de dopamine.
Le sucre de table a fait son apparition au XVIIIe siècle, « grâce » à l’esclavage de masse. Mais de façon générale, nous avons sélectionné les fruits et créé mille recettes pour obtenir toujours plus de sucre.
Le risque de l’addiction est bien présent. Mais encore une fois, tout est une question de dosage : consommé en bonne quantité, le glucose nous permet de profiter de l’existence. À l’excès, en revanche, il nous fait du mal.
5 — Sous la peau : à la découverte des pics de glucose
Le glucose irrigue tout notre corps : il passe par les vaisseaux sanguins, bien sûr, mais ne s’y arrête pas. Il peut être détecté dans nos tissus adipeux également.
L’Agence nationale de santé publique considère que la glycémie à jeun (au lever avant d’avoir pris le petit déjeuner) est :
Normale entre 60 mg/dl et 100 mg/dl (mg/dl) ;
« Prédiabétique » entre 100 et 126 mg/dl ;
« Diabétique » (type 2) au-dessus de 126 mg/dl.
Mais le normal n’est pas nécessairement l’optimal. Il est possible de garder un taux autour de 72 et 85 mg/dl) à jeun sans avoir de problème, au contraire : ce serait plutôt la fourchette idéale.
Par ailleurs, il faut prendre en compte les pics de glucose (une fois que vous venez de manger une barre chocolatée ou un fruit, par exemple). L’idéal, ici, consiste à ne pas dépasser un pic de 30 mg/dl (par rapport au taux de base). Or, quand nous prenons des petits déjeuners sucrés, nous dépassons allègrement cette limitation !
Lorsque l’on calcule la concentration de glucose dans l’organisme à différents moments de la journée (avant/après un repas, etc.), on obtient des chiffres qui donnent une courbe de glycémie. Ce sont ces courbes qui parsèment l’ensemble du livre et qui donnent sens au type de conseils qui y sont donnés.
L’idée principale de Jessie Inchauspé est la suivante : « Réduire la variabilité glycémique. Plus elle sera faible, plus votre corps sera en bonne santé » (P. 78).
Certains pics sont pires que d’autres
Parfois, les pics sont les mêmes. Pourtant, certains sont meilleurs que d’autres. Un pic issu d’un gâteau au chocolat vous apportera du fructose et du glucose, tandis qu’un pic issu d’un bol de riz contiendra de l’amidon. Or, ce sont les pics de glucose et surtout de fructose qu’il faut chercher à éviter.
Pourquoi ? Rendez-vous à la partie II pour le savoir.
II — Pourquoi les pics de glucose sont-ils mauvais pour nous ?
6 — Trains, toasts et Tetris : les trois retombées des pics de glucose
Chaque cellule de notre corps — et nous en avons plus de 30 milliards — subit le pic de glucose. Or, chaque petite cellule va utiliser ses mitochondries pour transformer le glucose en énergie utilisable par l’organisme.
Pourquoi le train s’arrête : radicaux libres et stress oxydatif
Mais elles ont un rythme donné. Elles transforment suffisamment de glucose en énergie, mais pas plus. Lorsque nous avons un pic, c’est qu’il y a un excédent de glucose que les mitochondries ne peuvent pas traiter. Et celui-ci… pose problème.
« Selon la plus récente théorie scientifique, le modèle de charge allostérique, lorsque nos mitochondries sont submergées de glucose excessif, de minuscules molécules aux lourdes conséquences sont libérées : les radicaux libres. » (Faites votre glucose révolution, p. 85)
Ces derniers détruisent les cellules petit à petit à force de pics de glucose répétés. C’est ce que les scientifiques nomment le stress oxydatif. Or, le fructose en génère davantage.
La sensation de fatigue peut venir de là : dans ce cas, nos cellules ne sont plus capables de fabriquer l’énergie nécessaire, car elles sont abimées par le stress oxydatif.
Grillé comme un toast : glaciation et inflammation
Nous grillons de l’intérieur comme des toasts. Quoi ?
Eh oui, petit à petit, toutes nos cellules et nos organes virent du blanc au marron. C’est un processus normal de vieillissement. Lorsqu’il s’applique directement aux cellules, les experts parlent de cellules « glyquées » ou de glycation.
Si vous pouvez réduire ou décélérer cette réaction, cela sera bénéfique pour votre santé et votre longévité.
À l’inverse :
Ce qui n’est pas souhaitable. En fait, les maladies inflammatoires forment le plus grand danger pour nos organismes — et c’est l’Organisation mondiale pour la santé qui le dit.
« L’association radicaux libres, stress oxydatif et glaciation entraîne une inflammation généralisée dans l’organisme. » (Faites votre glucose révolution, p. 89)
Une alimentation saine peut nous aider à prévenir ce type de conséquences désastreuses.
Jouer à Tetris pour survivre : insuline et prise de poids
Notre corps a les moyens de stocker le glucose qui lui arrive en trop grand nombre. Tout se passe comme s’il jouait à Tetris avec les briques de glucose qui lui parviennent. Plus précisément, celui-ci sera stocké dans :
Notre foie ;
Nos muscles ;
Nos cellules adipeuses.
Dans les deux premiers cas, le glucose est transformé en glycogène, des chaînes proches de l’amidon des plantes ? Dans le dernier cas, il est transformé en graisse. Le fructose, lui, ne peut être stocké que sous forme de graisse.
L’insuline a ici un rôle essentiel à jouer : c’est elle (via le pancréas qui la sécrète) qui aide le corps à ranger le glucose dans les bonnes « cases ». Mais un taux élevé d’insuline, consécutif à un excès de glucose, n’est pas très sain non plus.
Si nous voulons maigrir (et plus généralement être en bonne santé), nous devons donc lisser nos courbes de glucose et — de façon d’insuline. C’est de cette façon que nous pourrons passer en mode « combustion de graisse ».
7 — De la tête aux pieds : comment les pics du glucose nous rendent malades
Les montagnes russes de la glycémie (quand celle-ci monte ou chute soudainement dans l’organisme) sont source de problèmes de santé plus ou moins graves. Sur la durée, elles peuvent conduire à des maladies chroniques, comme le diabète de type 2, l’arthrite ou même la dépression.
Les effets à court terme
Voici les principaux effets à court terme d’une glycémie en dents de scie :
Sensation constante de faim ;
Fringales ;
Fatigue chronique ;
Sommeil agité ;
Rhumes et complications de la Covid-19 ;
Difficulté à gérer le diabète gestationnel ;
Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes ;
Migraine
Troubles de la mémoire et des fonctions cognitives ;
Difficultés à gérer le diabète de type 1.
Ces effets sont expliqués en détail par l’auteure dans l’ouvrage. Les conseils de la partie III s’appliquent aussi bien aux effets de court comme de long terme.
Les effets à long terme
Voici maintenant les effets à plus long terme qui peuvent découler d’une mauvaise gestion des pics du glucose (et de la sécrétion d’insuline) ou y être liés (bien sûr, les causes peuvent être multiples) :
Acné et autres problèmes de peau ;
Vieillissement et arthrite ;
Maladie d’Alzheimer et démence ;
Risques de cancer ;
Épisodes dépressifs ;
Troubles intestinaux ;
Maladies cardiaques ;
Infertilité et syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ;
Résistance à l’insuline et diabète de type 2 ;
Stéatose hépatique non alcoolique ;
Rides et cataracte.
« Savez-vous pourquoi certains sexagénaires ont l’air d’avoir soixante-dix ans et d’autres quarante-cinq ? C’est parce que nous pouvons influer sur la vitesse de notre vieillissement — notamment en lissant les courbes de notre glycémie. » (Faites votre glucose révolution, p. 118)
Le vieillissement est lié au phénomène de glaciation, comme nous l’avons vu plus haut. Plus nous contribuons à la production de radicaux libres (à partir de concentrations trop importantes de fructose, notamment), plus nous vieillissons vite.
Jessie Inchauspé rappelle, en s’appuyant à nouveau ici sur des études scientifiques rigoureuses présentées en fin d’ouvrage, que « 88 % des adultes souffrent d’un dysfonctionnement de leur glycémie » et ils en subissent les conséquences à plus ou moins long terme.
Heureusement, il est toujours temps d’aller mieux et de reprendre le contrôle de son corps en écoutant ce qu’il a à nous dire. Grâce aux conseils proposés dans la troisième partie, vous pourrez tester par vous-même les effets bénéfiques du lissage de votre courbe de glucose.
Attention : « si vous prenez des médicaments ou de l’insuline, il est important de parler à votre médecin avant d’essayer ces conseils, car il est possible qu’ils stabilisent très rapidement votre glycémie et qu’il faille donc ajuster votre traitement » (P. 121).
III — Comment lisser la courbe de notre glycémie ?
Conseil n° 1 : Mangez vos aliments dans le bon ordre
« La plupart du temps, nous nous focalisons sur ce qu’il faut et ne faut pas manger. Mais qu’en est-il de notre façon de manger ? Il s’avère qu’elle a un impact majeur sur la régulation de notre glycémie. » (Faites votre glucose révolution, p. 125)
Un même repas (au nombre de calories identique) n’aura pas le même effet sur votre organisme en fonction de l’ordre d’ingestion des aliments. Quel est le bon ordre ?
Celui-ci :
Fibres ;
Protéines et les graisses ;
Féculents et sucres.
Les études scientifiques les plus récentes le montrent sans détour : cet ordre favorise considérablement le « lissage » de la courbe glycémique (diminution des pics de glucose).
Pour comprendre le phénomène, il nous faut cerner un peu mieux comment fonctionne notre système digestif et le processus nommé vidange gastrique — à savoir le processus de décomposition/ingestion des aliments.
Si vous mangez les féculents en premier lieu, ils vont se décomposer en glucose très rapidement, alors que si nous mangeons des fibres avant (les légumes), celles-ci vont ralentir l’entrée du glucose dans notre corps et lisser la courbe glycémique.
Pareillement, la nourriture riche en protéine et en graisse va ralentir la vidange gastrique. Il est donc préférable de les manger avant les glucides également.
Autre effet bénéfique : le pancréas produit moins d’insuline et le corps active donc plus rapidement son mode « combustion de graisse », ce qui est bon pour le tour de taille — entre autres choses.
Je vous présente Bernadette
Bernadette mangeait un sandwich au thon à midi et un steak le soir. Puis, elle a commencé à « déconstruire » quelque peu ses repas : elle a mangé la salade et les cornichons avant le thon et a terminé par le pain ; quant au steak, elle le mangeait après les légumes chaud et avant les pommes de terre.
Résultat sans appel : Bernadette qui se sentait épuisée retrouve son énergie. Incroyable ? Et pourtant vrai !
Conseil n° 2 : Ajoutez des légumes en entrée de tous vos repas
L’idée est de réintégrer les fibres à tous les repas. Donc, il ne s’agit pas seulement de manger les légumes en premier (conseil 1), mais bien de chercher à en manger le plus souvent possible, sans pour autant qu’ils remplacent d’autres aliments.
Je vous présente Jass
Jass est enseignante. Lorsqu’elle a découvert le compte Instagram de Jessie Inchauspé, elle a eu un déclic : est-ce que le glucose pouvait être une solution à ses problèmes de fatigue et surpoids ?
Elle a repris les anciennes habitudes familiales : une salade avant chaque repas, plutôt que des féculents rapidement ingérés matin, midi et soir. D’origine libanaise, elle décida de préparer du fattouche.
Plus il y a de fibres, mieux c’est…
En fait, de nombreuses traditions culinaires, de la Méditerranée à l’Asie centrale, entre autres, commencent par les légumes.
Et ils ont raison !
Inspirez-vous de ces diètes traditionnelles et réintroduisez des aliments tels que les légumes et les légumineuses (y compris les pois et pois chiches, très riches en fibre) dans votre alimentation quotidienne.
Conseil n° 3 : Cessez de compter les calories
L’auteure explique la manière dont les scientifiques calculent le nombre de calories des aliments. Pour faire bref : c’est en y mettant le feu et en calculant la température de l’eau qu’ils génèrent en brûlant !
En fait, les calories « mesurent la chaleur produite » par les aliments, « rien de plus ». Il faut donc regarder ce critère avec intérêt, mais prudence. Vouloir un nombre précis de calories, c’est comme vouloir acheter un livre en fonction du nombre de pages qu’il contient !
Chaque aliment a des qualités spécifiques et c’est cela qu’il faut regarder en priorité. Entre un yaourt qui ne contient pas de fructose et un beignet qui en est rempli : votre choix est fait…
Je vous présente Marie, qui ne peut pas s’empêcher de grignoter
Certains d’entre nous ont l’impression que s’ils ne mangent pas à intervalles très réguliers, ils ou elles vont défaillir. Leur glycémie leur joue des tours. Ils sont pris dans la tourmente des montagnes russes.
Chez les non-diabétiques, cela prend parfois le nom d’hypoglycémie réactionnelle. Marie était de ces personnes. Elle mangeait « le bon nombre de calories », mais « elle avait tout le temps faim ». Et surtout, elle souffrait beaucoup (fatigue chronique et divers problèmes, dont l'acné).
Encore une fois, la prise de conscience de ses pics de glycémie l’a beaucoup aidé. Une fois qu’elle a pris conscience de ses mauvaises habitudes, elle a modifié la qualité des aliments qu’elle mangeait et a vu de spectaculaires effets se produire (retrouvez-en plus sur son témoignage, p. 169-172).
Conseil n° 4 : Lissez la courbe de votre petit déjeuner
Les petits déjeuners sucrés sont communs en Occident et notamment en France. Céréales, viennoiseries, chocolat chaud ou café sucré, etc. Mais c’est une erreur !
« Les expériences scientifiques confirment que si nous comparons deux alimentations, la plus riche en glucides limite l’énergie disponible après la digestion. Au petit déjeuner, plus de glucides équivaut à moins d’énergie disponible. » (Faites votre glucose révolution, p. 179)
Votre petit déjeuner conditionne votre journée d’une manière insoupçonnable
S’il y a bien un moment où il faut faire attention à ce que vous mangez, c’est « le » moment du petit déjeuner. Il influence toute votre journée. Jessie Inchauspé vous propose de repenser ce repas essentiel.
Commencez par exemple par noter dans un tableau les aliments que vous mangez au petit déjeuner et décomposez-les en :
Sucres ;
Féculents ;
Protéines, graisses ou fibres.
Privilégiez ces derniers. C’est ce qu’à découvert Olivia, autre membre de la communauté Glucose Goddess qui partage son expérience (via la plume de l’auteure) dans l’ouvrage.
Optez pour le salé
Faites comme les Anglais ou les Japonais ! Vous vous sentirez bien mieux tout au long de la matinée et de la journée, parce que vous lisserez votre courbe de glucose. Procédez comme ceci (plus de conseils précis p. 188-200) :
Intégrez des protéines ;
Ajoutez des matières grasses ;
N’oubliez pas les fibres, si vous pouvez ;
Pour le plaisir, et juste lui, placez également quelques glucides (des fruits rouges ou noirs, de préférence).
Conseil n° 5 : Manger n’importe quel type de sucre, ils se valent tous
Tous les sucres se valent, oui :
Sucre de table ;
Miel ;
Fruits secs ;
Sucre de coco ;
Cassonade ;
Et bien d’autres…
Attention aux « faux -amis », donc : le corps ne reconnaît que les molécules de glucose et de fructose et les pics de glucose sont identiques, que vous mangiez des dattes séchées ou un sachet de bonbons (sauf que les dattes séchées contiennent plus de fibres).
Bonne nouvelle : vous pouvez choisir votre sucre préféré
« Nous n’avons pas besoin de sucre pour vivre. Souvenez-vous que nous n’avons pas besoin de fructose mais seulement de glucose, que nous pouvons le fabriquer nous-mêmes si nous ne le mangeons pas. Nous n’avons pas besoin non plus de sucre pour “avoir de l’énergie” (en réalité, le sucre sape notre énergie). » (Faites votre glucose révolution, p. 208)
Autrement dit, les aliments sucrés sont là pour le plaisir, et doivent être consommés raisonnablement. Choisissez ceux que vous préférez et dégustez-les avec modérations.
Jessie Inchauspé donne toutefois quelques conseils supplémentaires : privilégiez les fruits dès que vous le pouvez et ne comptez pas trop sur les édulcorants, qui peuvent aider à vous désintoxiquer du sucre, mais ne sont pas pour autant vos meilleurs amis.
Conseil n° 6 : Choisissez un dessert plutôt qu’un goûter sucré
Nous passons de plus en plus de temps dans un état postprandial, c’est-à-dire de digestion et transformation des aliments : 20 heures environ (si nous mangeons trois repas plus 2 collations quotidiennes).
C’est beaucoup. Et cela diminue notre flexibilité métabolique, c’est-à-dire notre capacité à changer de « source » de carburant : du glucose venu de l’extérieur à la graisse que nous stockons.
En fait, selon cette théorie, il est donc préférable de prendre des repas plus copieux, afin d’éviter le grignotage entre les repas. Un même aliment sucré mangé après un repas complet composé de fibres et de protéines aura moins d’effets nocifs que mangé seul comme « goûter ».
Conseil n° 7 : Buvez du vinaigre avant de manger
Non, il ne vous sera pas demandé ici de noyer votre morceau de chocolat dans un bol de délicieux vinaigre !
Plus simplement, pensez à ajouter une petite cuillère de vinaigre dans un verre d’eau avant de manger du sucré… C’est prouvé, cela aide à réduire le pic de glucose.
Si vous pouvez le faire avec du vinaigre de cidre, c’est encore mieux, car il a meilleur goût que les autres une fois ajoutés à de l’eau. Mais après tout, tous ont le même effet, alors faites-vous plaisir et testez !
« Soyons clairs : le vinaigre ne compensera jamais une mauvaise alimentation. Il atténue les pics, mais ne les efface pas. Il vous aidera si vous l’intégrez à votre alimentation, mais ne doit pas devenir un prétexte pour se gaver de sucre. » (Faites votre glucose révolution, p. 234)
Conseil n° 8 : Après les repas, bougez !
L’exercice physique nous aide à contrôler les pics de glucose. Vous avez jusqu’à 70 minutes après le repas pour pratiquer.
Cela peut être une simple marche, mais vous pouvez tout aussi bien pousser le conseil jusqu’à aller à la salle de sport. En fait, c’est encore mieux ! Et puisque vous avez le temps (environ une heure), vous avez le temps de vous laisser digérer un peu avant.
Si la salle de sport est trop loin ou que vous voulez regarder la télévision, vous pouvez faire des squats à la place ou des pompes.
Mais Jessie Inchauspé le répète : marcher ne fut-ce que 20 minutes après le repas (comme le font de nombreux Indiens, par exemple) peut déjà suffire. Vous êtes au travail ? Montez et descendez les escaliers du bâtiment quelques fois…
Pensez aussi à combiner les conseils : si vous voulez manger une sucrerie, pensez à boire de l’eau avec du vinaigre et à faire quelques squats après.
Conseil n° 9 : Si vous devez grignoter, optez pour le salé
L’auteure raconte ici son problème de dépersonnalisation. Elle s’est rendu compte, sans pour autant pouvoir encore l’appuyer sur des études scientifiques, que l’apport de sucre pouvait provoquer les états de dissociation qu’elle vivait.
Elle relate aussi comment Gustavo, l’un des membres de la communauté Glucose Goddess, a réussi à limiter ses pics de glycémie en modifiant ses habitudes alimentaires et, notamment, ses en-cas.
L’idée générale est la suivante : contrairement à ce que nous pensons, les aliments sucrés ne nous apportent pas d’énergie, ils nous en retirent (nous avons déjà vu ce point).
Conclusion logique : pour rester en forme pendant la journée, il est préférable de manger des collations salées, telles que :
Yaourt grec avec des noix de pécan ;
Un morceau de fromage ;
Purée de noix avec quelques tranches de pomme ;
Poivron et guacamole,
Du jambon ;
Un œuf à la coque ;
Etc.
Conseil n° 10 : Habillez vos glucides !
Dernier conseil, qui s’applique aux moments où, vraiment, nous n’avons pas le temps de faire autrement ou qu’il est difficile d’appliquer les autres conseils pour une raison ou une autre.
Dans ces cas-là, « habillez vos glucides » avec des fibres, des protéines et des graisses. Et, si possible, mangez ces aliments avant le sucre (conseil 1).
Pour illustrer son propos, l’auteure relate l’expérience de Lucy, sportive de haut niveau avec un diabète de type 1, qui avait beaucoup, beaucoup de mal à réguler les pics de glucose et les états mentaux qui les accompagnaient (voir p. 265-270).
Fiches mémos
Comment être une Glucose Goddess en toutes circonstances
Jessie Inchauspé vous propose ici 4 fiches mémo pour adapter ses conseils à différentes situations et pour éveiller votre curiosité.
En cas de fringale (comment agir au mieux) ;
Au bar (quel type d’alcool consommer, comment) ;
Pendant les courses (pour ne pas faire de mauvais choix, notamment) ;
Pour repérer les « fausses informations ».
Une journée dans la vie d’une Glucose Goddess
Cette fiche passe en revue une journée complète et liste les conseils employés durant ces moments de la journée :
Petit déjeuner (conseils 4 et 6) ;
Bureau ;
Déjeuner (conseil 1) ;
Après-midi (conseils 7, 10 et 8) ;
Dîner (conseils 1, 2, 10 et 8).
Vous êtes unique
Ici, l’auteure relate une expérience réalisée en compagnie d’une amie, elle aussi équipée d’un capteur de glucose. Avec une alimentation égale et un en-cas sucré équivalent, elles ont constaté des pics de glucose très différents chez chacune.
Eh oui, nous ne sommes pas égaux (ou égales) face aux pics de glucose ! En fait, il y a beaucoup de facteurs qui influencent notre état à un moment donné et la recherche doit encore aller plus loin sur tous ces points obscurs.
Mais au quotidien, vous pouvez déjà adapter vos pratiques en fonction de vos ressentis. Vous expérimentez peut-être qu’un cookie vous fait plus de tort qu’un morceau de tarte aux pommes ; dans ce cas, privilégiez ce dernier quand l’occasion se présente.
Conclusion
La communauté Glucose Goddess a permis à Jessie Inchauspé de tester ses conseils et, surtout, de recevoir un grand nombre de messages qui ont contribué à enrichir ses connaissances. Elle se sent extrêmement reconnaissante pour tout cela.
Le corps est une énigme pour beaucoup d’entre nous. Mais nous pouvons apprendre à l’écouter, armés de quelques connaissances, d’un peu de patience et de beaucoup de bienveillance.
Témoignages de membres de la communauté Glucose Goddess sur Instagram
Voici quelques-uns des témoignages placés en fin d’ouvrage :
« Après quelques jours passés à suivre les conseils de Jessie, je n’ai plus de fringales. Ma vie a complètement changé ! » — Laura, 63 ans
« Je suis passé de 19 % à 8 % de graisse corporelle. Je suis tellement content ! Et tout cela en mangeant les aliments que j’aime. » — Semir, 24 ans
« Je souffre de crises d’hypoglycémie depuis des années. Je n’avais aucune idée quant au fait que je pouvais améliorer considérablement mon état en changeant simplement quelques habitudes, comme l’ordre dans lequel je mange les aliments. Grâce à Jessie et aux conseils qu’elle a mis au point à partir des données qu’elle a rassemblées, je sais désormais comment faire pour manger un biscuit ou du chocolat sans en subir de lourdes conséquences. » — Llana, 37 ans
« Des conseils qui changent la vie… J’ai perdu 16 kg en deux mois. Mon problème de migraine chronique va beaucoup mieux et je déborde d’énergie. Je ne me suis jamais sentie aussi bien. » — Annalaura, 49 ans
« Je souffre d’un diabète de type 1 depuis des dizaines d’années et personne n’a jamais pu m’aider. Depuis que j’ai découvert Glucose Goddess, mes fringales ont disparu, j’ai enfin adopté une alimentation plus saine et ma glycémie est passée de 530 à 156 mg/dl dès les premiers jours. J’ai aussi divisé par dix ma dose d’insuline. Et j’ai perdu 3 kg ! Mon médecin et mon nutritionniste ont été tellement surpris que maintenant, ils recommandent Glucose Goddess à leurs patients. » — Mariel, 43 ans
Conclusion sur « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé :
Ce qu’il faut retenir de « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé :
Voici un livre écrit par une jeune femme dynamique, bien informée et courageuse. Jessie Inchauspé nous invite à changer de petites habitudes de consommation et nous explique avec beaucoup de pédagogie pourquoi le faire.
C’est un ouvrage convaincant dont le message principal est le suivant : le sucre n’est pas nécessaire à votre santé et ne vous donnera pas l’énergie que vous attendez de lui. Au contraire ! Préférez plutôt les fibres, les protéines et les graisses. Et mangez-les en premier ! Lorsque vous consommez du sucre, suivez quelques règles simples pour lisser vos pics de glucose et vous sentir mieux et plus en forme.
Pour rappel, voici les 10 principaux conseils donnés par Jessie Inchauspé et sa communauté Glucose Goddess :
Mangez vos aliments dans le bon ordre ;
Ajoutez des légumes en entrée de tous vos repas ;
Cessez de compter les calories ;
Lissez la courbe de votre petit déjeuner ;
Mangez n’importe quel type de sucre, ils se valent tous ;
Choisissez un dessert plutôt qu’un goûter sucré ;
Buvez du vinaigre avant de manger ;
Après le repas, bougez !
Si vous devez grignoter, optez pour le salé ;
Habillez vos glucides !
Vous voulez en découvrir plus sur les régimes ? Retrouvez la solution paléo à portée de clic !
Points forts :
Une bibliographie avec plus de 300 références scientifiques ;
Des témoignages de la communauté ;
Une écriture simple, amusante et pédagogique ;
Des dessins pour nous faciliter la compréhension ;
Des graphiques qui viennent expliquer l’intérêt des conseils.
Point faible :
Ces conseils doivent être liés à d’autres préconisations (concernant les graisses, par exemple). L’auteure en parle, mais ce n’est pas l’objet du livre. Par ailleurs, comme tout régime, celui-ci peut ne pas convenir à certaines personnes. Il faudra donc toujours privilégier l’avis d’un médecin en cas de doute.
Ma note :
★★★★★
Le petit guide pratique du livre Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé
Les leçons possibles à retenir du livre Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé :
Dans son livre, l’auteur donne aux lecteurs tout le nécessaire sur les effets du glucose sur la santé et le bien-être. Elle enseigne comment modifier de façon simple leurs habitudes pour gagner en énergie, perdre du poids et résoudre quelques problèmes de santé.
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé
- Comment le public a accueilli le livre Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé ?
Le public a très bien accueilli le livre. C’est un best-seller vendu à des millions d’exemplaire. On peut noter plus de 95% d’avis et commentaires positifs sur le Amazone avec des milliers de recommandations.
- Quel fut l’impact du livre Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé ?
Ce livre a permis aux lecteurs de comprendre comment fonctionne le corps et comment il réagit après l’ingestion des aliments.
- À qui s’adresse Faites votre glucose révolution de Jessie Inchauspé ?
Le livre Faites votre glucose révolution est un livre qui s’adresse à tout le monde, tous types de lecteurs.
- Quels sont les questions clés de l’auteur ?
Essayez-vous en vain de perdre du poids ?
Avez-vous du mal à dormir ou vous réveillez-vous avec des palpitations ?
Souffrez-vous de confusion mentale ?
Êtes-vous souvent enrhumé ?
Avez-vous du mal à contrôler votre diabète gestationnel ?
- Quel est le bon ordre pour manger les aliments ?
Fibres
Protéines et les graisses
Féculents et sucres
Les effets à court terme du glucose vs les effets à long terme du glucose
Effets à court terme du glucose Effets à long terme du glucose
Sensation constante de faim, Fringales Acné et autres problèmes de peau, Vieillissement et arthrite ;
Fatigue chronique, Sommeil agité, Migraine Maladie d’Alzheimer et démence
Rhumes et complications de la Covid-19 Risques de cancer, Épisodes dépressifs
Difficulté à gérer le diabète gestationnel Troubles intestinaux, Maladies cardiaques
Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes Infertilité et syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Troubles de la mémoire et des fonctions cognitives Résistance à l’insuline et diabète de type 2
Difficultés à gérer le diabète de type 1 Stéatose hépatique non alcoolique, Rides et cataracte
Qui est Jessie Inchauspé ?
Jessie Inchauspé est l'auteur d'un guide pratique sur la gestion du glucose pour optimiser la santé et la longévité.Elle est biochimiste, auteur de best-sellers et développeur de produits. Jessie est également la fondatrice du mouvement Glucose Goddess, qui aide les gens à se reconnecter avec leur corps.Après avoir obtenu un diplôme de mathématiques et une maîtrise de biochimie, elle s'est installée dans la Silicon Valley pour créer des applications qui aident les gens à prendre leur santé en main.C'est là qu'elle est devenue une experte du glucose.
Avez-vous lu le livre de Jessie Inchauspé « Faites votre glucose révolution » ? Combien le notez-vous ?
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Jessie Inchauspé « Faites votre glucose révolution ».
Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Jessie Inchauspé « Faites votre glucose révolution »
Format Poche :
Cet article Faites votre glucose révolution est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
October 2 2023, 5:00am
-
J'ai publié sur youtube.com
October 1 2023, 5:01pm
-
J'ai publié sur youtube.com
September 30 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
September 29 2023, 5:00pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le Grand Livre du marketing digital
Résumé de « Le Grand Livre du marketing digital » de Claire Gallic et Rémy Marrone : Un manuel “poids lourd” qui vous invite à découvrir le monde du marketing digital avec des yeux curieux et responsables.
Par Claire Gallic et Rémy Marrone, 2020, 469 pages.
Chronique et résumé de « Le Grand Livre du marketing digital » de Claire Gallic et Rémy Marrone
Partie 1 — Comprendre, préparer ses outils & sa stratégie
Chapitre 1 — Culture et transformation digitale
« Le marketing digital concerne l’ensemble des actions réalisées à l’aide de leviers numériques dans le but, d’une part de promouvoir une entreprise, une organisation, une institution ou une personne et d’autre part d’attirer des prospects, les convertir et les fidéliser. » (Le Grand livre du marketing digital, p. 4)
Il a la même signification que « marketing numérique », plus français (l’adjectif « digital » vient en effet de l’anglais), mais beaucoup moins utilisé, selon les données de Google Trends (voir le graphique présenté dans le chapitre).
Avant d’entrer dans des considérations plus pratiques et précises, les auteurs souhaitent proposer aux lecteurs quelques clés de compréhension de la culture digitale.
Tout d’abord, le consommateur a changé. Il est… :
Plus impatient et a davantage de possibilités d’action (l’offre explose et il a le choix) ;
Davantage capable de chercher les informations et de comparer les offres (notamment grâce à des applications comme Yuka ou les comparateurs de prix ou la visite comparées de boutiques en ligne/réelles) ;
Entré dans la conversation continue, en publiant des commentaires, des remerciements, des avis, des conseils, etc. ;
En quête de sens et de transparence (il veut savoir comment ça se passe, voire participer à la fabrication) ;
« Volatil, unique, hétérogène » (il cherche la singularité et est plus difficile à fidéliser) ;
Plus responsable (il s’inquiète davantage des conséquences de ses actes d’achat).
Pour les organisations et les entreprises, s’adapter au numérique est un impératif. Toutefois, si le mot est sur toutes les langues, trop peu d’entre elles ont vraiment emboîté le pas. La crise de la Covid-19 a pourtant rappelé l’importance de s’atteler à la tâche.
Pour passer au marketing digital, il est encore possible de s’appuyer sur les 4 P du marketing mix classique : produit, prix, place (distribution) et promotion (communication). Mais il faut y ajouter :
Permission marketing (demande d’autorisation de contact, voir les chapitres 3 et 10) ;
Personnalisation (singularisation du produit) ;
Personal/people (centré sur l’humain);
Physical evidence (boutique physique);
Protection (responsabilité).
Ce dernier point est particulièrement important pour Claire Gallic et Rémy Marrone. Le marketing numérique doit prendre en compte l’urgence climatique, l’éthique (respect des données et de l’attention des consommateurs) et l’inclusivité (réparer la fracture numérique).
Chapitre 2 — Les modèles économiques
Il existe plusieurs modèles économiques (ou business models) actuels pour faire des affaires sur le net. En voici les principales.
La vente de produits unitaires
Comme en boutique classique, vous achetez un produit (ou un service) puis vous repartez. Il n’y a pas de récurrence automatique ; le client doit revenir pour acheter à nouveau. Vous pouvez jouer sur :
Les produits best-sellers, peu nombreux mais vendus en grande quantité ;
Vos autres produits, plus nombreux mais vendus en plus petites quantités.
Il y a aussi les ventes privées qui ont un certain succès, mais qui ne se basent plus sur la cooptation. Désormais, l’idée est d’augmenter le nombre de clients en diminuant les contraintes d’accès.
La gratuité
Vous connaissez l’adage : « Si c’est gratuit, c’est vous le produit ». Eh bien oui, ce sont alors vos données qui sont échangées contre de l’argent à des annonceurs qui vous vont cibler lors de campagnes publicitaires.
Si vous êtes consommateur, l’idée est de vous attirer à utiliser un produit ou un service (ou mieux : une gamme complète de services) et de vous inciter à en faire une habitude. À partir de là, la plateforme vous enverra des publicités de plus en plus ciblées.
Facebook et Google sont les grands maîtres en la matière, et vous n’aurez aucune chance de les détrôner si vous voulez vous lancer dans ce business model en tant qu’entrepreneur. Difficile, en effet, de convaincre les annonceurs de venir chez vous plutôt que chez ces deux géants.
La presse cherche quant à elle un nouveau modèle de viabilité, face à la concurrence des GAFA et au refus des publicités par les lecteurs (via les ad-blockers). Plus généralement, ce sont les éditeurs de contenus qui cherchent de nouvelles solutions. Parmi celles-ci :
L’abonnement (particulièrement important, voir les détails complets p. 33-34) ;
L’article payant à l’unité ;
Les crédits d’article ;
Les dons ;
L’article sponsorisé ;
Le Paywall (solution très en vogue) ;
Le conseil.
La commission
Voilà un autre modèle économique. Celui-ci est particulièrement utilisé par les plateformes multifaces qui « mettent en relation deux types d’acteurs pour faciliter leurs transactions ».
Le terme anglophone le plus connu est le marketplace. Amazon, Alibaba, BlaBlaCar, Booking et bien d’autres fonctionnent sur ce modèle.
Le plus coûteux ici consiste à développer la plateforme. Mais après, les coûts sont très faibles. L’équilibre financier ou « point mort » est atteint lorsqu’un nombre suffisant d’individus utilisent le service. Souvent, les entreprises qui utilisent ce modèle s’appuient également sur d’autres modèles économiques (conseil, etc.).
Les offres packagées
C’est une autre façon de faire que vous avez certainement rencontrée dans vos navigations web. Ici, plusieurs offres vous sont proposées, avec plusieurs avantages selon le prix que vous payerez.
L’idée consiste à différencier le produit ou le service en fonction du « persona » (segmentation précise des prospects). Par ailleurs, l’objectif est le plus souvent de mettre en avant l’offre la plus chère.
Les auteurs passent également en revue le modèle des produits complémentaires (ou bait/hook model en anglais), qui vise à faire acheter un produit de base peu coûteux (bait pour appât), puis à faire acheter des produits complémentaires sans lesquels le produit de base est inutilisable (hook pour crochet). Le rasoir à lames est l’exemple type de ce modèle.
Chapitre 3 — De la stratégie à la mise en œuvre
Vous devez penser à votre business model (un tableau pour ce faire vous est d’ailleurs proposé p. 44). Mais ce n’est pas tout ! Il vous faut également :
Questionner l’identité de votre entreprise (mission, vision, valeurs, pitch) ;
Faire le point sur ses ressources (site web, leviers comme le earned ou le paid media, etc.) ;
Définir votre plan d’action stratégique.
Concernant ce dernier point, les auteurs vous invitent à suivre la méthode des 5 W (parfois prolongée par 5 W + 2 h) ou — en français — la méthode QQOQP. Qu’est-ce que c’est ? Eh bien justement, c’est une méthode simple basée sur les questions suivantes ;
Why? Ou Pourquoi ? Dans quel but ?
Who, c’est-à-dire qui ? Quelle est votre cible (c’est ici qu’intervient la définition des personas) ?
What – ou bien quoi ? Quels seront vos contenus ?
Where? C’est-à-dire Où ? Quels seront vos supports de communication ?
When? Ou quand ? Quand allez-vous délivrer vos messages ?
Vous pouvez y ajouter How ? (Comment/méthode) et How much ? (Combien/les coûts).
Dans la construction de votre stratégie, vous devrez vous familiariser avec les notions de :
Experience utilisateur ;
Parcours client ;
Inbound marketing.
Concernant ce dernier point, voici les 4 objectifs retenus par Claire Gallic et Rémy Marrone :
Attirer : faire venir des inconnus sur vos supports de communication ;
Convertir : faire du visiteur un prospect intéressé et qualifié en lui demandant l’autorisation de le contacter (via un formulaire de contact ou une inscription à votre newsletter) ;
Conclure : faire du prospect un client qui est passé à l’achat ;
Réenchanter : fidéliser le client pour qu’il revienne, voire devienne un ambassadeur de la marque.
D’accord, vous avez la théorie. Mais comment agir ? Vous pouvez tout faire par vous-même ou faire appel à un prestataire. Celui-ci vous aidera à mettre en place l’ensemble de votre stratégie ou vous épaulera sur certains points en particulier.
En fin de chapitre, les auteurs vous proposent plusieurs options et bons plans pour trouver le prestataire qui vous ira comme un gant et être complètement satisfait de la prestation.
Chapitre 4 — L’informatique : maîtrise et productivité
Peut-être êtes-vous déjà un as de l’informatique ou une grande marque qui délègue le travail technique ; dans ce cas, vous pouvez passer ce chapitre.
Mais pour celles et ceux qui ne disposent pas des ressources ou d’une culture suffisante en la matière, il est utile de rappeler quelques fondamentaux pratiques afin de ne pas commettre d’impair au moment de créer sa stratégie digitale.
Les auteurs s’intéressent d’abord aux différents outils informatiques. Ils rappellent toute l’importance de bien :
Ranger ses fichiers et dossiers ;
Les nommer correctement ;
Gérer les extensions ;
Télécharger les programmes informatiques ;
Fermer régulièrement vos applications (ou onglets) ;
Manipuler correctement les raccourcis-claviers ;
Et — encore plus important — les mots de passe ;
Ainsi que les sauvegardes !
Ils insistent également sur la question du choix du serveur et donnent quelques informations pertinentes sur la vitesse de téléchargement et le poids des données.
Par ailleurs, vous trouverez une liste d’outils pouvant vous aider à gagner en productivité. Voici quelques-unes des applications citées :
Slack ;
Pomotodo (tiré de Pomodoro) ;
Evernote.
Claire Gallic et Rémy Marrone préviennent toutefois des risques qu’il y a à vouloir trop s’outiller : vous pouvez vous y perdre ou parfois même croire que ces dispositifs feront tout pour vous. C’est faux ! Veillez également à prendre soin de votre attention en ne laissant pas les notifications actives à tout bout de champ.
Dans la suite du chapitre, les auteurs abordent les questions d’architecture web (nom de domaine, extension, hébergement, etc.) et des langages de base adaptés à l’informatique en réseau : le HTML (qui structure une page web) et le CSS (qui permet d’optimiser le rendu graphique).
Partie 2 — Affirmer son identité et organiser sa visibilité
Chapitre 5 — L’identité personnelle sur LinkedIn
Il existe une multitude de réseaux professionnels, mais LinkedIn fait aujourd’hui référence. Son concurrent français, Vidéo, s’est reconverti en réseau professionnel de niche, à côté de Hub Avocat ou DogFinance, par exemple.
Grâce à ces réseaux et à LinkedIn en particulier, vous pouvez aussi bien vous faire connaître dans l’idée de trouver un emploi, que rechercher de nouveaux profils à embaucher, ou même — en tant qu’indépendant — chercher de nouveaux clients et faire connaître son expertise.
Les auteurs exposent les bonnes pratiques en matière de création et de gestion de votre profil LinkedIn. Vous devrez :
Bichonner votre titre ;
Soigner la section « Infos » ;
Parler de vos expériences professionnelles pertinentes ;
Et de votre formation ;
Étoffer votre profil en ajoutant d’autres sections (langues, projets, compétences, etc.).
Il n’est pas nécessaire d’acquérir la version premium dans un premier temps. Celle-ci ne vous servira que dans des situations limitées. Elle vous permet en particulier de :
Envoyer des mails à tous les membres ;
Savoir qui a consulté votre profil ;
Avoir des informations sur votre influence dans le réseau et celle des autres.
Pour accroître votre visibilité, pensez à changer l’URL de votre profil et à la distribuer via des cartes de visite ou dans la signature de vos emails, par exemple.
Si vous cherchez du travail, pensez à travailler la partie « Recommandations » et, de façon plus secondaire, la partie « Compétences ». Vous disposez également d’un espace « Offres d’emploi » (ou « Recherche de profils », si vous êtes employeur) qui permet d’accéder à des profils d’entreprises ou des profils personnels qui correspondent à vos attentes.
Pour aller plus loin — et tout particulièrement si vous êtes un jeune freelance —, consultez la chronique de À la conquête de LinkedIn.
Chapitre 6 — Le site web comme socle de la stratégie
« Pour beaucoup d’entreprises, le site web constitue le socle principal de leur stratégie. Il est l’outil qui permet de présenter l’entreprise et ses services/produits, de relayer des actualités, de partager une expertise, de générer des ventes ou des prises de contact. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 110)
Typologie des sites web
Il existe différents types de sites web :
Sites vitrine ;
Sites e-commerce ;
Plateformes d’intermédiaires ;
Blogs.
Certains sont hybrides : par exemple, un site vitrine peut choisir d’avoir un blog afin de mettre en place une stratégie de content marketing.
La technique : outils et hébergement
Les auteurs abordent ici les questions de nom de domaine et de système de gestion de contenu (ou CMS en anglais pour content manager system).
Le nom de domaine est votre « parcelle » du web : celle dont vous serez propriétaire. Veillez bien à l’acheter vous-même sans passer par un intermédiaire et à bien le choisir (pour cela, rendez-vous au chapitre 4).
Le CMS le plus utilisé aujourd’hui est WordPress. Plus d’un tiers des sites actuels mondiaux sont construits sur cette base open source ! Ici encore, vous pouvez soit faire appel à un prestataire, soit vous plonger dans la technique par vous-même.
Conception et mise en œuvre
Vous devrez réfléchir à l’architecture de votre site afin qu’il réponde à vos besoins :
Acheter un produit ou un service si c’est un e-commerce ;
Aboutir à une prise de contact si c’est un site vitrine ;
Continuer à lire ou s’inscrire à la newsletter si c’est un blog ;
Etc.
L’arborescence est importante. Vous pouvez utiliser des outils tels que Framindmap ou Xmind. Fiez-vous aux conseils donnés par Claire Gallic et Rémy Marrone dans la suite du chapitre ; ils y détaillent les particularités de chaque type de site.
Vous devrez ensuite veiller à :
Choisir un certain nombre de fonctionnalités qui amélioreront l’expérience utilisateur ;
Penser l’accessibilité du site ;
Concevoir une charte graphique (adaptée aux mobiles, c’est-à-dire « responsive », dans le jargon).
Les auteurs proposent une représentation visuelle du cahier des charges d’un projet web sous forme de maison, p. 129. Ce schéma est très pratique !
Un contenu au service de l’expérience utilisateur
Ce concept (abrévié UX) apparu dans les années 2000 cherche, pour faire court, à améliorer l’interaction homme/machine, afin qu’elle soit plus efficace et plus agréable.
Parmi les grands principes de l’UX, vous trouverez :
La nécessité de penser votre site en fonction du support (la notion de responsive vue plus haut) ;
La notion de tunnel de conversion ;
Le nombre de clics limité ;
La limitation du nombre d’informations par page ;
Des considérations graphiques et typographiques (aération du texte, type de police, etc.).
Important : vous veillerez à utiliser des boutons call-to-action pour faciliter la conversion !
Pensez à guider le lecteur en lui exposant de façon pédagogique votre concept, votre service ou votre produit. Par ailleurs, introduisez des marqueurs de confiance dans vos contenus :
Logo ;
Numéro de téléphone ;
Références ;
Témoignages ;
Etc.
Vous retrouvez d’autres précieux conseils sur la page d’accueil et la page de vente dans les pages suivantes.
L’animation de votre site
C’est impératif pour donner une image dynamique de votre entreprise. Le site web vit et se développe avec vous. Vous devrez donc prévoir du contenu en amont. Pour les e-commerçants, vous pouvez penser à des thèmes de type « marronnier » (Saint-Valentin, Chandeleur, etc.).
Au sein de l’animation d’un site, vous pouvez aussi considérer :
La création de pop-ins (comme une fenêtre pour s’inscrire à la newsletter, par exemple) ;
Ou d’incentives (un livre blanc, une réduction, etc.).
Chapitre 7 — Le contenu au service de votre entreprise
Claire Gailli et Rémy Marrone distinguent le content marketing du brand content. Voyons donc en détail à quoi chacun de ces concepts se rapporte.
Le brand content
« Le brand content exige de la part de l’entreprise de posséder une capacité certaine à se raconter, se mettre en scène ou à valoriser son ADN. L’enjeu ici n’est pas de parler du produit mais bien de l’entreprise et ce qui concourt à développer son storytelling, à lui conférer une image et à asseoir sa légende. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 148)
Vous devrez commencer par exposer vos fondements :
L’histoire de l’entreprise ;
Ses valeurs ;
Ses engagements ;
Les événements marquants.
Il vous faudra être au clair sur les parties prenantes qui participent à l’aventure de votre entreprise et avoir une expertise reconnue sur certains thèmes (mettre en valeur votre savoir-faire, vos processus, vos équipes, vos innovations).
Le content marketing
Nous avons déjà rencontré ce concept. Ici, nous parlons « création de contenu » sur votre site web. Cela rejoint la dernière partie du brand content (montrer votre expertise), mais va plus loin.
Une première action marquante en content marketing consiste à créer un livre blanc ou e-book, c’est-à-dire un dossier thématique d’un certain volume que vous partagerez sous format PDF aux personnes qui vous fourniront leur adresse mail.
Bien sûr, il y a aussi les articles de blog dont nous avons déjà parlé. Mais ce n’est pas tout ! Font aussi partie du content marketing :
Les « cas clients » (ou témoignages) ;
Les infographies ;
Podcasts et vidéos en ligne ;
Visio-conférences (webinaires, live sur les réseaux sociaux).
Le blog, un média en ligne
Revenons un instant au blog. Bien que certains le pensent has been, ils se trompent ! En fait, il est une valeur refuge, car le blog vous appartient (si vous avez acheté le nom de domaine), alors que vos stories Instagram peuvent très bien disparaître si la plateforme supprime ce type de contenu.
Certes, la concurrence des réseaux sociaux est réelle ; certains blogueurs professionnels préfèrent se tourner vers l’édition de contenus directement sur ces plateformes. Mais comme nous venons de le dire, cela reste finalement plus risqué.
Pour vivre d’un blog, il faut avoir une expertise forte sur un sujet et trouver le bon business model (celui proposé par Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog, par exemple ;)).
Dans tous les cas, pensez bien à son utilité (blog professionnel, personnel à finalité professionnelle, blog d’entreprise). Une fois créé, engagez la conversation avec vos lecteurs.
Écrire pour le web
C’est un métier ! Mais encore une fois, vous pouvez passer par un prestataire ou vous initier vous-même. Vous devrez structurer correctement vos articles, définir un rythme de publication et intégrer des éléments d’accroche tout au long de l’article.
Vous voulez en savoir plus sur ce thème ? Lisez par exemple la chronique de Écrire pour le web.
Chapitre 8 — La visibilité sur les moteurs de recherche
« Le référencement naturel de votre site est l’une des clés de voute de votre présence en ligne. Intégrez le référencement naturel dès le début de la création de votre site. Et gardez en tête que le référencement naturel est loin de n’être lié qu’au développement technique. Ce sont aussi des optimisations “marketing” sur vos contenus et centrées sur l’expérience utilisateur. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 180)
Le SEO (pour search engine optimisation) est le nom anglais du référencement dit « naturel ». Il s’oppose au SEA (search engine advertisement) qui rassemble les pratiques payantes visant à faire remonter son site dans les résultats des moteurs de recherche.
Comprendre le référencement naturel
Avec le SEO, vous obtenez ce qu’il est également convenu d’appeler des résultats « organiques ». Autrement dit, votre site apparaîtra dans le haut de la SERP (la page de résultats du moteur de recherche) sans que vous n’ayez à payer : simplement parce que votre site a acquis de la réputation et que les algorithmes considèrent qu’il « mérite » d’être cité parmi les premières positions sur une requête clé donnée.
Aujourd’hui, Google est clairement leader du marché des moteurs de recherche avec plus de 90 % de parts de marché. Il en existe pourtant d’autres : Ecosia, Qwant, Lilo ou Bing, par exemple.
Les auteurs choisissent de se focaliser sur Google en raison de son importance, mais incitent les lecteurs à tester d’autres moteurs de recherche. Ils expliquent ensuite le fonctionnement général de l’algorithme.
Plus loin dans le chapitre, Claire Gaillic et Rémy Marrone parlent de « Google dépendance ». Ils entendent par là, la tendance de Google à retenir le visiteur sur sa plateforme au détriment des sites web qui lui fournissent le contenu. Les techniques permettant cela sont :
La position zéro ;
Les autres questions posées ;
L’AMP Google (pour les articles d’actualité).
L’optimisation de vos contenus
Ici, les auteurs se concentrent sur les façons concrètes d’optimiser vos contenus pour le web. Vous y trouverez des informations importantes sur :
le choix et l’usage des mots-clés ;
L’organisation des contenus ;
Les liens hypertextes (et notamment des backlinks).
Les optimisations techniques
Au-delà des contenus en eux-mêmes, les algorithmes sont sensibles à certains paramètres techniques de votre site web. Ceux-ci entrent en compte dans le référencement naturel :
Le temps de chargement ;
Le HTTPS (sécurisation de votre site internet) ;
Les fichiers clés (robots, sitemaps, Htaccess) ;
Les données structurées telles que le HTML.
L’évolution
Il est également nécessaire de prendre en compte des évolutions qui modifient la façon dont Google répertorie les sites internet ou les façons de chercher des internautes.
Citons notamment les recherches vocales, qui modifient la façon dont nous exprimons nos requêtes clés (qui deviennent plus parlées et naturelles), ou encore la géolocalisation qui permet d’avoir des résultats très ciblés dans une région.
Chapitre 9 — La mesure et l’analyse des données du site web
C’est désormais bien connu, nous sommes entrés dans l’ère des données. En installant des traceurs (les non moins célèbres cookies, notamment), vous pouvez récolter de nombreuses données sur votre site et l’activité qui s’y déroule.
Comment agir en ce sens ?
Commencez par choisir votre outil d’analyse du trafic. Il en existe plusieurs : Google Analytics est le plus connu. Les auteurs recommandent aussi Matomo, plus respectueux du RGPD (le règlement général de la protection des données).
Lorsque vous l’aurez installé, vous devrez déterminer, puis suivre vos indicateurs clés de performances, les tout aussi fameux (dans le monde du marketing digital) KPIs (pour key performance indices).
Quels sont les KPIs les plus connus ou les plus utilisés ?
L’audience ;
Les sources du trafic ;
Le comportement sur le site ;
Les tunnels de conversion.
Quels sont ceux que vous devriez garder à l’œil ? Les auteurs en déterminent 5 :
Nombre de visiteurs uniques ;
Taux de rebond (temps resté sur une page) ;
Temps passé sur le site ;
Taux de conversion ;
Origine du trafic.
Avoir des KPIs et les suivre n’est toutefois pas suffisant. Il vous faudra encore donner du sens à votre analyse afin d’agir efficacement. Dans la suite du chapitre, les auteurs vous montrent comment tirer parti des données récupérées pour booster le référencement de votre site !
Ils traitent également brièvement de la Google Search Console, qui permet de surveiller les URLs référencées et analyser vos mots-clés travaillés, entre autres choses.
Chapitre 10 — L’email marketing, un levier d’acquisition et de conversion
« L’email marketing est efficace pour acquérir et fidéliser des clients. Ce levier permet de toucher votre cible directement, via un canal intime. La boîte email favorise le lien et la conversation privée entre la marque et son audience. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 232)
Principes et tendances
Tout d’abord, l’email demeure le « canal préféré » des consommateurs. Toutefois, ce n’est pas la même chose en BtoC (business to client) qu’en BtoB (business to business).
Si vous vous adressez à un client particulier, vous privilégierez une stratégie d’e-mailing sur mobile, alors que si vous voulez toucher d’autres entreprises, vous adapterez votre contenu aux écrans d’ordinateur.
Par ailleurs, la tendance est plus que jamais à un usage responsable. Face à l’inondation de mails dans nos boîtes aux lettres électroniques, les auteurs plaident pour une utilisation plus sobre. Évitez de passer pour un spammeur !
Recruter/fidéliser
Les opt-ins (voir plus haut) permettent notamment de récolter les adresses e-mails. Utilisez-les, eux aussi, avec mesure. Respectez le cadre légal concernant l’utilisation des adresses.
Pensez tout particulièrement à informer vos lecteurs de ce qu’ils recevront, quand, etc. Laissez-les si possible choisir entre plusieurs options et dites-leur bien qu’ils peuvent se désinscrire à tout moment.
Vous pouvez également utiliser vos lieux physiques, diffuser votre newsletter sur les réseaux sociaux ou créer des jeux concours pour récolter des adresses mail.
Bien organiser sa campagne
Il existe des outils appropriés pour envoyer vos campagnes d’emails :
Via des outils SAAS (comme Sendinblue ou Mailchimp, par exemple) ;
À partir de vos propres serveurs ;
Ou de votre boîte mail.
Pour la stratégie de communication en tant que telle, vous devrez penser à tout : de l’objet du mail jusqu’aux plus petits détails du courrier. Heureusement, Claire Gallic et Rémy Maronne vous guident pas à pas pour viser juste et améliorer vos envois.
Partie 3 — Définir et activer sa stratégie social media
Chapitre 11 — La prise de parole sur les réseaux sociaux
Elle est devenue incontournable. Voici quelques chiffres donnés par les auteurs :
51 % des habitants de la planète sont actifs sur les réseaux sociaux ;
2,7 milliards d’utilisateurs sont sur Facebook ;
2 milliards sur YouTube ;
2 milliards également sur WhatsApp ;
1,3 milliard sur Messenger ;
1,1 milliard sur Instagram ;
660 millions sur LinkedIn ;
326 millions sur Twitter (Le Grand Livre du marketing digital, p. 262).
À quoi il faut ajouter 400 millions d’utilisateurs pour Snapchat et Pinterest.
Pas mal !
Construire une stratégie social media globale
Vous ne vous avancerez pas sur ces réseaux sociaux sans avoir réfléchi à la stratégie à mettre en œuvre. Les célèbres objectifs SMART (si vous ne les connaissez pas encore, vous pouvez vous tourner vers cette chronique sur l’organisation) pourront vous y aider, notamment. Mais pas seulement.
Vous devrez aussi :
Analyser la concurrence ;
Définir vos audiences cibles ;
Choisir quels réseaux sociaux investir (en priorité).
Construire sa présence sur les réseaux sociaux
Ici, c’est un travail d’édition : quelle est la ligne éditoriale que vous voulez déployer ? Le ton, le vocabulaire ?
Allez-vous créer du contenu ou faire de la curation, c’est-à-dire recycler des contenus venus d’ailleurs (en leur ajoutant votre propre patte) ?
Il existe certaines recommandations, telles que la « règle des tiers » de Hootsuite :
Promotion de votre business = 1/3 des contenus publiés ;
Curation et partage de vos valeurs = 1/3 ;
Interactions personnelles et storytelling = 1/3.
Mais il y en a d’autres ! Dans tous les cas, vous devrez penser vos contenus et les organiser dans un planning éditorial spécifique.
Il vous faudra également apprendre à :
Développer et animer votre communauté online ;
Gérer la relation client sur les réseaux sociaux ;
Mesurer les résultats de vos campagnes.
Claire Gallic et Rémy Marronne vous apprennent les concepts clés du social management et les détaillent dans les chapitres qui suivent.
Chapitre 12 — Facebook, le réseau incontournable
Facebook est à l’heure actuelle le meilleur moyen de se constituer une communauté et de l’entretenir.
Pour faire vos premiers pas sur Facebook, vous devrez (si ce n’est déjà fait) :
Paramétrer vos données ;
Créer et installer une photo de profil de qualité ;
Ainsi qu’une photo de couverture ;
Sans oublier d’écrire votre « À propos » ;
Ajouter des boutons « call-to-action » ;
Soigner l’URL de la page ;
Et enfin définir les rôles de chacun.
Une fois ces réglages de base effectués, vous pourrez commencer. Pour créer des contenus attractifs, il y a à nouveau quelques règles à suivre. Mais les auteurs se focalisent d’abord sur les premiers messages à envoyer.
Vous pourriez, par exemple, montrer l’avancée de votre projet (par exemple : l’ouverture d’une brasserie) afin de rassurer et d’accueillir les personnes sur votre page.
Une fois cette étape passée, vous pourrez produire des publications plus classiques. Vous avez le choix entre des textes seuls ou avec photos. Il vous est également possible d’intégrer un lien, une vidéo ou encore un album photo.
Si vous voulez vous lancer dans les publications avancées, vous pourrez proposer des carrousels photo ou des événements (en ligne ou réels).
Et si vous aimez vous montrer, pourquoi pas réaliser des lives ! Quelques conseils sont donnés dans l’ouvrage pour réussir vos prises de son et d’image avec un simple mobile.
Développer et animer sa communauté Facebook
Facebook est le plus « personnel » des réseaux sociaux. Vous pourrez donc vous appuyer sur votre réseau de famille et d’amis, pour commencer à vous constituer une communauté sur votre page professionnelle.
Vous veillerez également à créer des contenus qui engagent la conversation et qui soient utiles pour les personnes qui vous suivent (ou souhaitent le faire). Par ailleurs, vous pourriez promouvoir votre page Facebook partout où vous le pouvez : depuis votre site internet jusqu’à votre boutique réelle.
Quand vous dialoguez avec votre communauté, pensez à distinguer entre messages publics et messages privés. Montrez-vous courtois, réactif. Bannissez les commentaires négatifs, haineux de votre compte.
Mesurer ses performances
Vous pouvez vous appuyer sur la variable « engagement » pour évaluer vos performances :
« Plus un utilisateur s’engage sur les publications d’une page, plus celle-ci devient pertinente pour la communauté. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 307)
Le rythme des publications est aussi important. Peu à peu, vous apprendrez à savoir quand votre communauté réagit le plus et le mieux.
Dans tous les cas, cultivez une culture du test : voyez ce qui fonctionne bien (via des critères simples comme les « like ») et agissez en fonction.
Chapitre 13 — Instagram, sublimez votre image de marque
Passons à Instagram, « Le » réseau de l’image, de l’inspiration et du storytelling. C’est là que vous constituerez votre brand book.
Vous commencerez bien sûr par créer un compte professionnel et par renseigner votre profil. Le moment venu, vous commencerez à créer des contenus.
Vous l’aurez compris, ceux-ci sont essentiellement visuels. Il faudra donc soigner vos petites images au format 1:1 ou 4:5 (plus adaptés aux mobiles).
Le fil d’actualité a un rôle important, puisque c’est là que le visiteur voit toutes vos photos : c’est votre univers en un coup d’œil. Plusieurs types de publications coexistent :
Photos simples ;
Carrousels ;
Vidéos.
Des options de filtres et de réglages vous permettent d’éditer nativement vos contenus visuels.
Les stories ont beaucoup de succès. De quoi s’agit-il ? De courtes vidéos ou des séquences d’image qui disparaissent au bout de 24 heures.
Pensez également à y ajouter des stickers qui viendront enrichir votre message et qui permettront à la communauté d’interagir avec vous.
Développer et animer sa communauté sur Instagram
Pour ce faire, vous utiliserez les hashtags (mots-clés) et les mentions (citations de personnes ou d’autres marques, par exemple).
Vous chercherez à valoriser votre communauté en la remerciant de ses messages ou en lisant, à minima. Quand vous le pouvez ou que cela s’y prête, envoyez des messages directs et proposez des jeux concours ou d’autres formes de participation.
Sur Instagram, les performances se mesurent grâce à une série de statistiques simples, accessibles facilement depuis le menu en haut à droite de l’écran.
Chapitre 14 — Twitter, instantanéité et réactivité
Les premiers pas sont toujours un peu identiques : renseigner votre profil en étant complet et en proposant des images de qualité.
Mais Twitter a ses spécificités, bien sûr ! C’est avant tout le réseau social du monde de l’information et de la réaction en temps réel. Pour paraphraser son slogan, c’est « un moteur de conversation sur les sujets du moment ».
Publier du contenu sur un compte Twitter
Si vous êtes une marque, vous pouvez utiliser la plateforme en particulier pour :
Donner votre avis en 280 caractères sur un sujet ;
Relayer une actualité, un article de blog, un podcast ;
Relayer des verbatims de clients satisfaits ;
Annoncer une sortie produit ;
Mettre en avant un livre blanc, un document ;
Etc. (Voir Le Grand Livre du marketing digital, p. 336).
Les auteurs vous donnent plusieurs idées de lignes éditoriales à suivre et des conseils pour programmer vos tweets.
Développer et animer son réseau Twitter
Pour grandir et vous faire aimer sur ce réseau, pensez à :
Suivre les personnes que vous connaissez ;
Aller voir les abonnés des autres ;
Rechercher par mot-clé ou hashtag ;
Créer des listes ;
Profiter des suggestions ;
Faire la promotion de votre compte sur vos autres supports (site internet, boutique, etc.).
Mesurer ses actions
La plateforme met à disposition plusieurs types de statistiques pour suivre votre compte : c’est l’Analytics Twitter.
En apprivoisant ces données, vous pourrez toucher une audience plus large et améliorer le taux d’engagement de vos abonnés.
Chapitre 15 — LinkedIn, le réseau professionnel au service de l’entreprise
Claire Gallic et Rémy Marrone ont déjà consacré une section à LinkedIn, mais reprennent ici le travail avec plus de détails. Ce réseau professionnel est en effet capital pour les entreprises, et tout particulièrement pour celles qui travaillent en B2B.
Voici les points principaux qui sont développés dans ces pages :
Osez vous exprimer sur les thèmes qui comptent pour vous ;
Faites grandir régulièrement votre réseau ;
Fidélisez-le via les messages publics et les messages privés ;
Utilisez les techniques de Social selling de façon responsable pour toucher les personnes qui vous importent vraiment ;
Rappelez-vous l’importance de votre présence sur ce réseau pour votre marque employeur, c’est-à-dire votre attractivité vis-à-vis de futurs collaborateurs, ainsi que pour créer une véritable culture d’entreprise.
Partie 4 — Les leviers payants pour appuyer son impact
Chapitre 16 — Tendances de la publicité en ligne
« Au fil de ces dernières années, la publicité en ligne n’a cessé de gagner du terrain. Elle est désormais présente sur l’ensemble des supports que nous utilisons. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 380)
En fait, la publicité en ligne a désormais plus de poids (en termes de chiffres dépensés et gagnés) que la publicité TV.
Comme nous l’avons déjà vu, Google et Facebook dominent sans conteste ce marché, avec les modèles nommés Search et Social.
Mais la publicité se réinvente aussi via d’autres modèles que ceux cités à l’instant. Le native advertising, par exemple, conduit les internautes vers des contenus de qualité qui servent son expérience.
Chapitre 17 — Le référencement payant
« Parler de référencement payant est un abus de langage. Il est plus pertinent de parler de liens sponsorisés. Par ailleurs, les formats publicitaires proposés via Google Ads sont multiples et ne se cantonnent pas aux liens sponsorisés. » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 425)
Vous pouvez bénéficier d’autres services, tels que :
Display;
Shopping (particulièrement pertinente si vous êtes e-commerçant) ;
Publicité YouTube.
Google offre de nombreuses extensions et fonctionnalités qui vous permettent d’apparaître de façon plus ou moins visible dans les résultats de recherche, en fonction des mots-clés que vous aurez choisis.
Chapitre 18 — La publicité sur les réseaux sociaux
Avant de commencer à faire de la publicité sur les réseaux sociaux, demandez-vous ce que vous voulez :
Notoriété ?
Acquisition ?
Conversion ?
Ne vous précipitez pas : choisissez les réseaux sociaux les plus adaptés à vos objectifs et à votre cible.
Lorsque vous avez le budget et que celui-ci est aligné à votre cible et à vos objectifs, lancez votre campagne et suivez-en l’évolution de façon précise.
Chapitre 19 — Le marketing d’influence
Voulez-vous passer par un influenceur YouTube ou Instagram ? Pourquoi pas !
L’influenceur a un pouvoir de persuasion qui vous aidera à convaincre votre cible, voire à toucher de nouvelles audiences. Les marques utilisent ce levier de plus en plus fréquemment.
Mais attention :
« La sélection d’influenceurs est un travail complexe puisqu’il est basé sur l’humain. Pensez à bien personnaliser vos demandes et. Vous intéresser aux personnes que vous contactez. Les petits influenceurs peuvent être d’excellents choix, ne les négligez pas ! » (Le Grand Livre du marketing digital, p. 459)
Agissez aussi de façon transparente, en évitant de faire de la publicité masquée. Vous n’aurez pas besoin d’aller jusque là si vous vous assurez en amont que vos valeurs et celles de l’influenceur sont alignées.
Conclusion sur "Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone :
Ce qu'il faut retenir de "Le Grand Livre du marketing digital" de Claire Gallic et Rémy Marrone :
Voici un manuel — un grand livre — qui traite de façon exhaustive de son sujet. Il est bien construit et regorge de conseils pour mettre en forme son activité à l'heure des réseaux sociaux et d'internet.
Qu'en retenir ?
Le préfacier donne le ton :
"Je suis toujours surpris de constater que beaucoup d'entreprises se posent encore la question d'accélérer leur transition numérique. C'est comme si une vague arrivait sur vous et que vous décidiez de ne pas la saisir. Le marketing digital n'est pas une planète mystérieuse réservée aux geeks ou à la Startup Nation. Le marketing digital, c'est d'abord et surtout une attitude, une ouverture d'esprit, une envie d'oser et d'accélérer qui est à la portée de toutes et tous." (Préface de Renaud Montin, Le Grand Livre du marketing digital, p. V)
En d'autres termes, retenez d'abord ceci : pas besoin d'être un Steve Job ou un Seth Godin pour vous lancer dans cette voie. Vous pouvez apprendre par vous-même les grands principes et les appliquer à l'aide de cet ouvrage pratique.
Bien sûr, il n'est pas interdit de faire appel à des prestataires si vous en ressentez le besoin à un moment donné ! Car si le marketing digital n'est pas un mystère insondable, c'est de plus en plus un métier — ou plutôt, un ensemble de métiers.
Cela tombe bien : dans ce livre, vous partirez également à la rencontre de nombreux spécialistes qui vous raconteront leurs expériences et leurs bons plans pour "prendre la vague" du numérique !
Points forts :
Un grand nombre d'interviews avec des experts ;
Des nombreuses fiches pratiques pour mettre les conseils en application un à un ;
Un panorama complet des ressources, outils, principes et concepts du marketing digital ;
Une approche responsable et engagée.
Point faible :
Il n'y en a pas, à part que le marketing digital évolue vite, très vite (notamment avec les intelligences artificielles), et qu'une nouvelle édition actualisée serait donc la bienvenue à ce sujet ! Mais dans l'ensemble, tous les conseils proposés dans ce livre conservent une grande actualité.
Ma note :
★★★★★
Le petit guide pratique du livre Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone
Les leçons possibles à retenir du livre Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone :
Le « Le Grand Livre du marketing digital » offre une vue d'ensemble du marketing numérique et des conseils pratiques pour développer une stratégie efficace.
Le livre enseigne comment comprendre les bases, l'importance de la stratégie, comment optimiser les conversions, comment analyser les données et comment s'adapter aux nouvelles tendances.
Foire Aux Questions (FAQ) du livreLe Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone
- Comment le public a accueilli le livre Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone ?
Ce livre a été très bien accueilli par le public et a connu très vite un grand succès à travers plusieurs avis et commentaires positifs et recommandations.
- Quel fut l’impact du livre Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone ?
Ce livre a permis aux lecteurs d’avoir une approche moderne mais simplifiée d’une stratégie marketing essentielle pour tout entrepreneur.
- À qui s’adresse Le Grand Livre du marketing digital de Claire Gallic et Rémy Marrone ?
Le grand livre du marketing s’adresse au grand public de façon générale. Il est aussi utile pour les étudiants qui découvrent le marketing digital que pour les professionnels qui cherchent de l'approfondissement sur un sujet.
- Quels sont les 4 objectifs retenus par les auteurs ?
Attirer
Convertir
Conclure
Réenchanter
- Quels sont les outils pouvant aider à gagner en productivité ?
Slack
Pomotodo (tiré de Pomodoro)
Evernote.
Les grands principes de l’UX vs les KPIs à garder à l’œil
Les grands principes de l’UX Les KPls à garder à l’œil
La nécessité de penser votre site en fonction du support (la notion de responsive vue plus haut) Nombre de visiteurs uniques
La notion de tunnel de conversion Taux de rebond (temps resté sur une page)
Le nombre de clics limité Temps passé sur le site
La limitation du nombre d’informations par page Taux de conversion
Des considérations graphiques et typographiques Origine du trafic
Qui est Claire Gallic ?
Titulaire d'un master en économie et d'un master en conseil en TIC et e-business de la faculté d'économie de l'université de Rennes (2010), Claire Gallic possède les connaissances les plus étendues en matière d'économie numérique.
Après avoir travaillé comme responsable du marketing et de la communication, responsable de la communication et de l'innovation et chef de projet, elle a décidé de devenir indépendant et de faire ce qu'elle aime le plus : l'entrepreneuriat. Elle rédige du contenu pour des publications web et imprimées afin de soutenir les stratégies de relations publiques.
Qui est Rémy Marrone ?
Rémy Marrone est un expert indépendant en marketing numérique.
Il travaille depuis de nombreuses années au développement d'une approche responsable du marketing numérique qui engage les organisations de manière à promouvoir l'égalité, l'inclusion et l'éthique, tout en tenant compte de l'impact sur l'environnement.
Rémy M. enseigne à la Sorbonne Business School et à l'Audencia Business School. Depuis 2020, il mène également ses propres projets pour le compte de l'Institut du Numérique Responsable.
Avez-vous lu le livre de Claire Gallic et Rémy Marrone « Le Grand Livre du marketing digital » ? Combien le notez-vous ?
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Claire Gallic et Rémy Marrone « Le Grand Livre du marketing digital ».
Visitez Amazon afin d’acheter le livre Claire Gallic et Rémy Marrone « Le Grand Livre du marketing digital »
Cet article Le Grand Livre du marketing digital est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
September 28 2023, 5:00pm