Vous avez été 2 748 à voter lors du 1er et du 2ème round pour choisir les grands gagnants, ceux qui ont réalisé la MEILLEURE vidéo… et les scores ont été ULTRA serrés ! Mais ils sont enfin départagés, et voici les résultats !
-
J'ai publié sur youtube.com
January 16 2021, 3:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
January 16 2021, 1:05pm
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le talent code
Résumé de "Le talent code" de Daniel Coyle : Dans cet ouvrage, Daniel Coyle considère le talent comme le résultat de la pratique approfondie, un apprentissage au long cours, répétitif, ciblé, encadré et encouragé ; ce processus favorise le développement de la myéline, la “matière blanche” qui va renforcer les connexions au sein du cerveau et ainsi augmenter les chances de réussite. Par Daniel Coyle, 2020, 222 pages. Titre original : "The Talent Code". Chronique et résumé de "Le talent code - On ne naît pas talentueux, on le devient" de Daniel Coyle Introduction
La fille qui fit l’équivalent d’un mois de progrès en six minutes
Dans cette introduction, Daniel Coyle s’intéresse aux “foyers de talent”. Pour mieux comprendre comment plusieurs talents apparaissent au même endroit malgré des conditions plutôt défavorables, il prend le cas de Clarissa, une jeune clarinettiste sans vrai talent. Dans une vidéo, la jeune fille déchiffre une partition inconnue. En se focalisant sur ses fautes, elle mémorise les nouvelles notes, les joue dans sa tête avant d’essayer à nouveau sur son instrument. D’après McPherson, psychologue de la musique en charge du test, Clarissa "assemble les pièces une par une, en zoomant et en dézoomant constamment pour passer petit à petit au niveau supérieur". Ce qui frappe d’emblée les observateurs de cette vidéo, c’est le processus de construction qui se joue dans le travail de cette partition. Clarissa vit chaque note intensément, tandis que sur un morceau qu’elle connait, elle ne va pas mobiliser son cœur et jouer bien plus “basiquement”. Selon David Coyle, les foyers de talents "se servent d’un mécanisme neurologique grâce auquel certains schémas de pratique ciblée permettent d’acquérir des compétences. Sans s’en rendre compte, ils pénètrent dans une zone d’apprentissage accéléré. Même si elle ne peut être mise en bouteille, celle-ci reste néanmoins accessible à ceux qui savent comment s’y prendre. Bref, ils ont décrypté le code du talent".
Qu'est-ce que le code du talent ?
L’auteur du livre "Le talent code" explique alors ce qu’est ce “code du talent” et le rôle de la myéline, un isolant neuronal. "Toutes les aptitudes humaines [...] sont créées par des chaînes de fibres nerveuses acheminant de minuscules impulsions électriques – c’est-à-dire un signal qui parcourt un circuit. La myéline a pour rôle vital d’envelopper ces fibres nerveuses, à la manière de la gaine en caoutchouc qui enveloppe un fil de cuivre, ce qui permet d’éviter les déperditions d’impulsions électriques, et de rendre le signal à la fois plus fort et plus rapide. Lorsque nous activons nos circuits correctement – en nous entraînant à faire le bon mouvement de la batte ou à jouer correctement une note –, la myéline réagit en enveloppant des couches d’isolant autour de ce circuit neuronal. Chaque nouvelle couche correspond à une amélioration de la compétence et de la vitesse. Plus la myéline devient épaisse, mieux elle est isolée, et plus nos mouvements et nos pensées deviennent rapides et précis." C’est pourquoi la pratique régulière permet de renforcer les compétences grâce au développement de la myéline. Ce “mécanisme cellulaire” est universel et adaptatif.
Les trois éléments de base du code talent
Ce livre se divise en trois parties :
La pratique approfondie, Le déclenchement, Les grands coaches.
Ces trois éléments constituent la base du code du talent : "Chaque élément peut être pris isolément, mais la convergence des trois est essentielle pour la création d’aptitudes. Si vous en retirez un, le processus sera ralenti. Combinez-les, ne serait-ce que pour six minutes, et les choses commenceront à changer." PARTIE 1 - PRATIQUE APPROFONDIE Chapitre 1 : Le point de bascule 1.1 - Les Harvard en grillage à poules L’expression qui titre cette première partie du chapitre 1 définit les neufs foyers de talent visités par Daniel Coyle, ces “impossibilités statistiques” comme il les appelle. Lors de son voyage, il a découvert une arythmie dans les comportements de ses acteurs : parfois rapides et couronnés de succès, parfois lents et remplis d’échecs. En prenant l’exemple d’un jeune footballeur et d’une chanteuse, Daniel Coyle montre comment les foyers de talent utilisent l’échec pour progresser : à chaque fois que ça ne fonctionne pas, ils analysent et répètent le mouvement ou la note. Pour accélérer l’apprentissage, l’auteur préconise la pratique approfondie. Pour expliquer celle-ci, il propose un petit exercice de mémoire visuelle : deux colonnes proposent différentes paires de mots et dans la seconde colonne, plusieurs mots ont une lettre manquante. En général, les gens retiennent beaucoup plus ces derniers. "Lorsque vous êtes tombé sur les mots à trou, il s’est produit quelque chose d’imperceptible et de profond" nous dit l'auteur. Il explique alors que nous :
Nous sommes arrêté. Avons "brièvement buté sur les mots" et avons réfléchi. Avons "lutté durant une microseconde, laquelle a fait toute la différence". Ne nous sommes "pas entraîné davantage en parcourant la colonne B". En réalité, nous avons pratiqué de façon plus approfondie.
Nous pouvons résumer tout cela ainsi : à chaque fois que vous entreprenez quelque chose de nouveau, vous faites automatiquement des erreurs. Celles-ci permettent d’apprendre et de corriger vos actions pour ensuite maîtriser parfaitement vos postures ou vos actions. Daniel Coyle évoque à ce stade les recherches de Robert Bjork sur l’importance de la pratique plutôt que de l’apprentissage. Selon Bjork, notre mémoire est une structure vivante. Au lieu de la comparer à un magnétophone, nous devrions la comparer à un échafaudage ayant des capacités quasi-illimitées : "Plus nous générons d’impulsions en rencontrant et en surmontant des difficultés, plus nous agrandissons notre échafaudage. Plus notre échafaudage s’agrandit, plus nous apprenons vite" affirme Bjork. L’idée est la suivante : la récurrence des apprentissages, aussi petits soient-ils, donne de la force à vos compétences. C’est cette répétition qui donne des résultats durables. 1.2 - L’étrange appareil d’Edwin Link Edwin Link est l’inventeur du premier simulateur de vol, le “Link Aviation Trainer”, en 1927. Passionné d’aviation et frustré de n’avoir pas pu toucher les commandes lors de sa première leçon d’aviation, il se sert de ses compétences en bricolage pour fabriquer une machine pour apprendre à voler. Si à sa sortie le simulateur n’a pas rencontré le succès escompté, dans les années 30, après la mort de nombreux pilotes, la machine de Link s’est avérée comme LA solution qu’il manquait jusque-là. Cette machine dont l’utilité n’est plus à démontrer aujourd’hui montre le rôle fondamental de l’apprentissage par l’essai, par la pratique approfondie et répétée. 1.3 - L’arme secrète du Brésil Simon Clifford, un entraîneur de foot britannique, s’est rendu au Brésil pour révéler “le secret” du succès de ce pays au foot. Au-delà d'entraînements plus soutenus, il a surtout découvert le futsal, une version “miniature” du foot traditionnel avec seulement cinq à six joueurs par équipe et un terrain de la taille d’un terrain de basket.
Le futsal implique donc une autre technique, d’autres apprentissages qui sont d’ailleurs multipliés par un contact avec la balle bien plus fréquent qu’au foot classique. Ainsi, le futsal est le simulateur de vol du foot. "Le futsal comprime les compétences essentielles du football à l’intérieur d’une petite boîte ; il place les joueurs à l’intérieur de la zone de pratique approfondie dans laquelle ils commettent et corrigent leurs erreurs, générant en permanence des solutions à des problèmes concrets. Les joueurs, qui passent 600 % de temps supplémentaire au contact du ballon, apprennent beaucoup plus vite – sans s’en rendre compte – qu’ils ne le feraient sur un vaste terrain extérieur." Chapitre 2 : La cellule de pratique approfondie 2.1 - Le haut débit naturel
"L'histoire de la compétence et du talent est celle de la myéline"
Selon Daniel Coyle, la pratique approfondie permet d'accélérer l’apprentissage par dix, grâce à la myéline. En fait, chaque geste, pensée et émotion humaine crée un signal électrique à travers une chaîne de neurones, "un circuit de fibres nerveuses". La myéline, qui est l’isolant enveloppant ces fibres nerveuses, augmente la force de ce signal, sa vitesse et sa précision. Dès lors, "plus la myéline optimise ce circuit, et plus nos mouvements et nos pensées deviennent forts, rapides et fluides". En somme : "La compétence est le gainage isolant de myéline qui enveloppe les circuits neurologiques, qui se développent en fonction de certains signaux. L’histoire de la compétence et du talent est celle de la myéline." La myéline est activée par l’échec qui stimule les circuits neurologiques. C’est pourquoi, plus on met de cœur à ce que nous entreprenons, plus le talent sera révélé intensément.
L'automaticité de nos compétences
Pour bien comprendre le rôle de la myéline, l’auteur du livre "Le talent code" rappelle que nos actions dépendent de messages électriques échangés via des circuits. Ces circuits, ce sont les neurones, connectés entre eux par les synapses. Daniel Coyle compare ce fonctionnement en système à une guirlande de Noël qui s’illumine à certains endroits. Nos mouvements sont donc commandés par ces circuits. Ainsi, plus ce circuit est entraîné, plus il donnera de bons résultats : "Plus nous développons un circuit de compétence, moins nous avons conscience de l’utiliser. Nous avons été conçus pour automatiser nos compétences, pour les stocker dans notre inconscient. Ce processus, qui s’appelle l’automaticité, existe pour des raisons liées à l’évolution." C’est pour cette raison que les compétences maîtrisées semblent innées. "Ces deux points de vue – les compétences en tant que circuits cérébraux et l’automaticité – créent une combinaison paradoxale : nous construisons en permanence de vastes circuits compliqués et nous oublions simultanément que nous les construisons."
Le rôle de la myéline dans la plasticité cérébrale
Les chercheurs se sont focalisés pendant très longtemps sur les neurones, mais la myéline participe tout autant à la plasticité cérébrale. En effet, celle que l’on appelle “substance blanche” augmente en même proportion que les synapses lorsqu’elle est stimulée. "Le rôle de la myéline est secondaire, mais il est important : dans la vaste métropole du cerveau, la myéline transforme les ruelles étroites en grandes autoroutes ultrarapides. La circulation neuronale, qui se déroulait auparavant à 3 km/h, peut, avec l’aide de la myéline, être accélérée jusqu’à 300 km/h. La période réfractaire (délai d’attente requis entre deux signaux) diminue par un facteur de 30. L’augmentation de la vitesse et la diminution de la période réfractaire multiplient par 3 000 les capacités de traitement globales des informations – c’est bien du haut débit." La myéline agit également comme un agent régulateur des signaux pour qu’ils tombent au moment parfait : on parle de “myélinisation”. Daniel Coyle résume l’ensemble des recherches des dernières années ainsi : "L’activation des nerfs développe la myéline, la myéline régule la vitesse des impulsions, et la vitesse des impulsions entraîne la compétence. La myéline ne rend pas les synapses moins importantes [...] mais [elle] joue un rôle considérable dans la façon dont l’apprentissage se manifeste."
Les compétences : un muscle à travailler sans relâche
À l’image de l’installation d’un réseau haut débit, la pratique approfondie est un processus lent. Celui-ci, par le phénomène de réitération, permet d’enrichir les circuits et donc améliorer les compétences. "Les efforts ne sont pas facultatifs – c’est une nécessité neurologique : pour que votre circuit de compétence puisse être déclenché de façon optimale, vous devez le déclencher de façon sous-optimale ; vous devez commettre des erreurs et vous pencher sur ces erreurs ; vous devez former lentement vos circuits. Et vous devez aussi continuer à déclencher ce circuit – c’est-à-dire à pratiquer – pour que la myéline continue à fonctionner correctement. Après tout, la myéline est un tissu vivant." Ainsi, la découverte du rôle de la myéline dans la pratique approfondie permet d’envisager les compétences comme un muscle à travailler sans relâche, en commençant le plus tôt possible. 2.2 - La grande aventure d’Anders Ericsson Ericsson, chercheur en psychologie, a étudié la mémoire à court terme : considérée jusque là comme une donnée fixe et limitée, il a prouvé qu’elle était améliorable sans cesse. La vision d’Ericsson a ensuite été d’appliquer cette découverte au reste de la mémoire et donc, aux compétences. Pour ce faire, il s’est intéressé à la pratique d'innombrables activités, dans des domaines tout aussi variés (médecine, sport, police, etc.). Il a ainsi pu définir ce qu’était l’expertise : "Toute expertise dans un domaine est le résultat d’environ dix mille heures de pratique approfondie. Ericsson parle de "pratique délibérée", qu’il définit comme un travail sur la technique, la recherche constante de commentaires et une détermination sans faille à combler ses faiblesses." Daniel Coyle précise au lecteur qu’Ericsson ne parle pas de "pratique approfondie" mais de "pratique délibérée" puisqu’il ne se réfère pas à la myéline, mais à des observations de l’état mental d’un sujet, en tant que psychologue. Pour autant, les deux expressions désignent sensiblement la même notion. Ericsson est aussi à l’origine de la “règle des dix ans”. Cette dernière stipule qu'il faut dix ans d’entraînement, de pratique approfondie et engagée pour atteindre le niveau d’expert. Cette approche questionne cependant les aptitudes des génies, comme Mozart : "Les études suggèrent que la véritable expertise de ces génies réside dans leur capacité à pratiquer de façon approfondie et obsessionnelle, même s’ils ne donnent pas vraiment l’impression de s’entraîner." Chapitre 3 : Les Brontë, les Z-boys et la renaissance italienne 3.1 - Les filles venues de nulle part Daniel Coyle revient ici sur les histoires dans lesquelles un enfant miraculeusement talentueux agit. Parmi elles, l’histoire des sœurs Brontë : trois jeunes filles, orphelines de mère, ont écrit ce qui est aujourd’hui reconnu comme de grandes œuvres de la littérature anglaise, avant de mourir très jeunes. Peu d’informations ont été recueillies sur ces faits, jusqu’à ce que l’historienne Julie Barker se penche dessus. Elle va montrer que leur talent n’était pas inné, ni guidé par un destin particulier, grâce notamment à la découverte de manuscrits de très mauvaise qualité ou plagiés. "Leur écriture de jeunesse était une pratique approfondie collaborative grâce à laquelle elles développèrent leurs muscles narratifs." 3.2 - La myéline des skateurs Les Z-boys, en Californie, ont transformé la pratique du skate-board en y apposant certains codes du surf qu’ils maîtrisaient par ailleurs. Ils ont aussi commencé à s’entraîner dans des piscines vides, développant de nouvelles compétences. "Du point de vue de la pratique approfondie, la piscine vide crée un monde qui n’est pas très différent de celui des petits livres des sœurs Brontë ou des terrains de futsal brésiliens. Les circuits sont activés et renforcés. Des erreurs sont commises et corrigées. La myéline se développe. Le talent s’épanouit. L’habileté est l’isolant qui gaine les circuits neuronaux et grandit en fonction de certains signaux." 3.3 - Le système Michel-Ange Ici, l’auteur de l’ouvrage "Le talent code" reprend la question posée par le statisticien Banks sur la production “massive” de talents à des périodes ou dans des régions données. La ville de Florence en est l’exemple avec ses nombreux artistes mondialement reconnus pour leurs œuvres. Daniel Coyle rappelle que les guildes sont nées à Florence et que leur rôle était d’encourager le talent des jeunes garçons. Cet apprentissage pratique, auprès de “maîtres”, leur permettait de mettre en action leurs compétences et de les améliorer au quotidien. Ces guildes ont aussi favorisé le réseautage, en créant une “chaîne de mentors” reliant De Vinci à Donatello et à Michel-Ange pour ne citer que les plus connus. Entourés des plus grands, les garçonnets étaient voués à l’excellence. "Ils prirent tous part à la plus grande œuvre d’art que chacun puisse construire : l’architecture de leur propre talent." 3.4 - Monsieur Myéline
Daniel Coyle présente George Bartzokis, professeur de neurologie, comme “Monsieur Myéline”. En effet, ce chercheur explique notamment que la sagesse des aînés est liée à la myéline, que les singes ne parlent pas car ils possèdent 20 % de myéline en moins par rapport aux humains, que les chevaux marchent dès la naissance contrairement aux bébés car leurs muscles sont déjà myélinisés, etc. Tout ceci remet en cause la vision darwinienne selon laquelle les compétences et le talent seraient un mélange d’inné et d’acquis, dans lesquelles le destin vient parfois mettre son grain de sel pour déterminer un individu supérieur, un “génie”. Pour repenser les théories de Darwin sur les gènes et le rôle de l’environnement, l’auteur de "Le talent code" souligne que les gènes, ces “programmes neuronaux préchargés” fonctionnent parfaitement pour des actions concrètes, mais ils ont besoin de la myéline pour se coopter et nous permettre d’acquérir des compétences supérieures par les processus précédemment décrits. "Ce système est flexible, réactif et économique, parce qu’il donne à tous les êtres humains le potentiel inné d’acquérir des compétences selon leurs besoins. [...] Nous exerçons un contrôle relativement important sur les compétences que nous développons et nous avons tous plus de potentiel que nous ne le croyons." Chapitre 4 : Les trois règles de la pratique approfondie 4.1 - Adrian de Groot et l’EMA L'auteur du livre "Le talent code" conceptualise “l’Effet Mince Alors”, l’EMA : "Cette exclamation désigne un mélange détonant d’incrédulité, d’admiration et d’envie (pas obligatoirement dans cet ordre) que nous ressentons quand le talent apparaît soudain comme venu de nulle part. [...] L’EMA est le sentiment éprouvé en voyant le talent s’épanouir chez des personnes que l’on pensait être comme vous et moi." Grâce à ses observations au cœur de foyers de talent, il a pu montrer que ce phénomène n’existait que du côté de l’observateur : l’apprenti, lui, n’y prête pas attention et cette non-réaction fait totalement partie du processus de développement des compétences. Daniel Coyle présente ici les travaux de Adrian de Groot : en analysant la pratique des échecs entre des novices et des experts, il a démontré que les experts utilisent une stratégie “en tableaux”, c’est-à-dire qu’ils mémorisent les pièces selon leur disposition, mais si celle-ci change, ils perdent tous leurs repères. Ce fonctionnement en structure s’appelle “la segmentation”. L’auteur prend l’exemple de deux phrases pour expliquer ce concept : la première “nous avons escaladé l'Everest un mardi matin”, et la seconde, qui comporte exactement les mêmes lettres mais dans un ordre quasi illisible. Les lettres - sortes de mini segments - de la première version forment des mots, des segments moyens, qui vont ensuite former un segment plus gros (une proposition, une phrase...). La segmentation fonctionne sur le principe des poupées russes.
L'usage de la segmentation dans l’étude des compétences est pertinent. Il permet, en effet, de percevoir celles-ci comme le résultat d’un processus d’accumulation de circuits électriques façonnés avec la myéline. Finalement, chacune de nos actions sont segmentées, que l’on en soit conscient ou non : c’est la répétition, acquise via une pratique approfondie, qui permet de leur rendre un semblant de naturel, d’inné. 4.2 - Règle n°1 : Morcelez Daniel Coyle compare la pratique approfondie à une pièce sombre dans laquelle vous devez apprendre à vous déplacer : malgré les échecs, les tâtonnements, vous construisez peu à peu une "carte mentale". "La plupart d’entre nous appliquent cette pratique dans une certaine mesure et de façon réflexe. L’instinct qui nous pousse à ralentir et à décomposer les compétences en composants est universel." Acquérir des compétences ne se fait pas en un jour, c’est pourquoi il est important de mentaliser chaque étape. Daniel Coyle a relevé trois dimensions de la segmentation au sein des foyers de talent :
Les apprentis perçoivent d’abord la tâche comme un tout, le “mégacircuit” ; Puis ils la divisent en segments minuscules ; Enfin, ils utilisent des tempos différents (accéléré ou ralenti) pour découvrir la tâche sous tous ses angles.
Ces trois dimensions nous amènent alors à :
Absorber l’ensemble
"Cela consiste à passer du temps à observer ou à écouter la compétence désirée – la chanson, le mouvement, le swing – comme une seule entité cohérente." Au-delà de l’observation, Daniel Coyle parle même "d’absorber" l’image : cela permet de mieux reproduire par la suite le mouvement ou la tâche.
Décomposer en segments
Daniel Coyle développe ici l’exemple de l’école de musique de Meadowmount au sein de laquelle la vitesse d’apprentissage serait 500 % plus rapide que dans toute autre école. Ceci s’explique par l’usage d’un apprentissage segmenté. Pour ce faire, toutes les partitions sont découpées en mini-segments qu’ils tirent au sort pour les travailler. "L’objectif est toujours le même : décomposer une compétence en éléments constitutifs (circuits), qui sont ensuite mémorisés individuellement, puis les relier progressivement ensemble dans des groupes (nouveaux circuits interconnectés)."
Ralentir
L’auteur du livre "Le talent code" invite à ralentir l’apprentissage pour deux raisons principales liées à la myéline :
Un rythme lent permet de se concentrer sur les erreurs et les imprécisions ; La lenteur favorise le développement d'une capacité très importante chez le pratiquant : celle de percevoir le fonctionnement des rouages internes de la compétence que sont la forme et le rythme.
Daniel Coyle présente également la théorie de l’autorégulation étudiée par Zimmerman. Selon cette théorie, les gens peuvent travailler eux-mêmes leurs propres compétences après qu'ils les aient analysées de façon approfondie. Selon les deux chercheurs, les meilleurs éléments dans tous les domaines ont développé, au-delà de la simple aptitude, "une compréhension conceptuelle détaillée qui leur permet de contrôler et d’adapter leur performance, de corriger les problèmes et d’ajuster leurs circuits aux nouvelles situations. Ils segmentent et assemblent ces segments en un langage de compétence privé." 4.3 - Règle n°2 : Répétez Comme Daniel Coyle l’a expliqué depuis le début de l’ouvrage "Le talent code", la myéline et ses circuits n’existent que par la répétition. Cette répétition donne l’impulsion de l’action. "Y consacrer plus de temps est efficace – mais seulement si vous veillez à rester toujours au point de bascule de vos capacités, en bâtissant attentivement et en renforçant vos circuits." 4.4 - Règle n°3 : Apprenez à ressentir Si le développement de la myéline à proprement parler est imperceptible, Daniel Coyle souligne l’importance de la concentration et de la pleine conscience lors des entraînements : chaque élément, même minime, peut être la signification d’une progression sensible. Il a d’ailleurs relevé plusieurs termes pour qualifier cela : “alerte”, “focus”, “erreur”, “en éveil”, “fatigant”, etc. Tout ceci fait référence au processus qui mènera les pratiquants à leur objectif, au prix d’efforts, d’échecs, et de répétitions. "La pratique approfondie n’est pas seulement une question d’efforts ; cela consiste à rechercher des efforts particuliers qui impliquent un cycle d’actions distinctes." L’auteur de "Le talent code" décrit ce cycle selon des étapes clés :
Choisir un objectif, Chercher à l’atteindre, Évaluer le fossé entre l’objectif et vos capacités à l’atteindre, Retourner à l’étape 1.
Pour résumer ce processus, il fait appel à l’image d’un bébé apprenant à marcher : l’exercice est périlleux, long et pas toujours agréable, pourtant c’est au prix de cet effort et de cet état d’instabilité que la compétence de la marche s’acquiert progressivement (développant ainsi la myéline). PARTIE 2 - DÉCLENCHEMENT
Chapitre 5 : Les déclencheurs primaires 5.1 - “Si elle peut y arriver, alors moi aussi” Pour introduire cette nouvelle partie, Daniel Coyle rappelle que la motivation est un élément très important dans le code du talent. Il définit le “déclenchement”, à l’origine même de cette motivation : "Le déclenchement et la pratique approfondie œuvrent ensemble pour produire des aptitudes, exactement de la même façon qu’un réservoir de carburant est associé à un moteur pour faire avancer une voiture. Le déclenchement fournit l’énergie, tandis que la pratique approfondie traduit progressivement cette énergie en progrès, c’est-à-dire en gaines de myéline." Pour comprendre les origines de la motivation, il ne suffit pas de l’associer à la passion. À travers plusieurs exemples, Daniel Coyle montre que le déclenchement a lieu une fois que nous admettons que l’objectif est réel et envisageable : il parle “d’éveil”, “d’éclairs d’images et d’émotions”. Finalement, c’est en s’inspirant d’autres réussites, d’autres talents que la passion peut naître, ceci amenant l’auteur du livre "Le talent code" à l’envisager comme le résultat d’un processus à la fois interne et externe. 5.2 - Une idée petite, mais musclée Daniel Coyle revient ici sur l’étude de McPherson. L’exemple de la clarinettiste développé précédemment en est tiré. Il explique que, dans celle-ci, le chercheur a demandé aux enfants observés combien de temps ils envisageaient de jouer de l’instrument qu’ils apprenaient alors au sein de l’école de musique. Puis, qu’il a ensuite comparé ces réponses à la durée de pratique hebdomadaire. Il s’avère que la réussite est 400 % meilleure chez ceux qui déclarent vouloir jouer de l’instrument toute leur vie, même s’ils pratiquent bien moins de temps par semaine. McPherson justifie cela par “l’effet boule de neige” : "C’est une question de perception de soi. À un âge précoce, ils ont cristallisé une expérience qui a fait naître cette idée qui dit “Je suis musicien”. Cette idée produit un effet boule de neige." L’idée de perception de soi est décisive : l’élève se projette, c’est peut-être l’une des clés de la motivation. Que ce soit la projection à travers un(e) champion(ne), le désir de réussite ou un “coup de foudre”, l’élément déclencheur est lié aux émotions et c’est cela qui va ensuite générer une pratique approfondie. "Ce qui déclencha le progrès n’était pas une aptitude innée ou un gène. C’était une petite idée, éphémère, mais puissante : une vision de leur soi futur idéal, laquelle orientait, énergisait et accélérait le progrès et dont les origines se trouvaient dans le monde extérieur." 5.4 - Appuyer sur la gâchette Puisqu’il est question d’émotions, le déclenchement n’a rien de rationnel. C’est ce qui explique l’acceptation des différents stades - dont l’échec - pour atteindre l’objectif final, pourtant incertain au départ. Grâce aux différents exemples qu’il a utilisés précédemment (sportifs, musiciens…), Daniel Coyle évoque désormais l’aspect social du déclenchement, en rapport avec l’identité et les groupes, avec "l’appartenance future". Cette idée permet de justifier la force de la motivation, bien qu’elle soit inconsciente. Cohen et Watson, quant à eux, s’intéressent au déclenchement comme un “interrupteur ultra-sensible”. Un déclencheur dit primaire qui explique la motivation comme une réponse à un besoin naturel : de sécurité, de reconnaissance, etc. Daniel Coyle résume cela en stipulant que : "le talent nécessite de la pratique approfondie ; la pratique approfondie exige de grandes quantités d’énergie ; les déclencheurs primaires émettent de grandes décharges d’énergie." L’auteur de l’ouvrage "Le talent code" développe ici une autre recherche qu’il a menée. Il a observé que les derniers des fratries avaient plus de chances d’être meilleurs, en sprint dans ce cas précis, que les aînés. Il explique cela par le besoin primaire de “se dépêcher” quand on est le plus petit et donc la mise en place de stratégies pour évoluer. 5.5 - C’est mon jour de chance À ce stade de l’ouvrage "Le talent code", Daniel Coyle prend l’exemple de trois écoles de musique qui ont ouvert dans des quartiers pauvres de Harlem et de Brooklyn. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas celle avec le plus de moyens qui obtient les meilleurs résultats. Les deux autres ont eu recours à un tirage au sort pour établir la liste des élèves. Et c’est justement dans cela que toute la réussite future tient : les enfants ont gagné quelque chose, cette victoire va devenir le déclencheur de leur motivation. Daniel Coyle parle de "déclencheur primaire de la rareté des ressources et de l’appartenance". Il revient également sur un passage de Tom Sawyer qu’il a cité précédemment : dans cet extrait, le personnage principal refuse une invitation prétextant la peinture d’une barrière ; or, il fait ceci d’une manière à susciter la jalousie de son petit camarade. Grâce à des déclencheurs primaires (comme l’exclusivité ou la notion de talent) combinés, Ben va abandonner ses plans pour aider Tom Sawyer. Chapitre 6 : L’expérience de Curaçao 6.1 - Le séisme Pour commencer ce sixième chapitre, Daniel Coyle prend l’exemple d’une compétition qui reproduit, entre équipes, le combat de David contre Goliath et qui a lieu en Pennsylvanie. Une équipe va alors se démarquer : celle de Curaçao, petite île des Caraïbes, surnommée “la petite île capable de tout”. Bien qu’ils ne soient pas les plus musclés, ni les mieux équipés en termes d’infrastructures, leur talent était indéniable. Ce foyer de talent est né suite à un match au Yankee Stadium. Un joueur de Curaçao va changer le cours du match. Cette figure locale devient le facteur déclencheur. Il va ainsi entraîner de plus en plus de jeunes à s’inscrire à la Little League. L’exemple de Curaçao est d’autant plus intéressant qu’une île voisine partageant la même culture, les mêmes racines et le même attrait pour le baseball ne s’est pas transformée en foyer de talent. Comme le mentionne l’auteur de "Le talent code" : Curaçao "trouva le moyen de faire une chose très importante, mais complexe : entretenir la flamme de la motivation."
6.2 - L’effet "chapelle Sixtine" À ce stade de son ouvrage, Daniel Coyle questionne le déclenchement. En effet, il ne suffit pas de la mise en avant d’un champion pour garantir le développement d’un foyer de talent. L’explication réside en fait dans la présence de plusieurs facteurs de déclenchement primaires. "Ils [les foyers de talent] contiennent des collections complexes de signaux – des personnes, des images et des idées – qui entretiennent la flamme pendant les semaines, les mois et les années que requiert le développement de la compétence. Les foyers de talent sont aux déclencheurs primaires ce que Las Vegas est aux enseignes néon : ils envoient les types de signaux qui entretiennent la flamme de la motivation." Il développe alors l’exemple de la petite île de Curaçao : l’engagement du fondateur de la ligue, l’omniprésence des recruteurs, le soutien des parents, les références aux anciens champions, les adolescents qui ont déjà joué à la LLWS et leurs récits d’expérience… L’objectif est ainsi omniprésent et renforce la volonté d’appartenir à “tout cela”. D’où la métaphore de la chapelle Sixtine : "Vous avez sous vos yeux la preuve que le paradis existe : tout ce qu’il vous reste à faire, c’est d’ouvrir les yeux." Pour revenir sur les facteurs de déclenchement, Daniel Coyle met en exergue la temporalité des déclencheurs : les champions des îles jumelles n’ont pas eu le même parcours (l’un a brillé par son talent, tandis que l’autre a eu sa réputation écornée par des faits de violence et d’alcoolisme). C'est peut-être ce qui explique que les déclenchements n’ont pas perduré dans le temps sur l’une des deux îles. 6.3 - Le langage du déclenchement Daniel Coyle s’intéresse ici aux mots. Il reprend l’exemple des Z-boys, les skateurs prodiges, à propos de leur parcours. Pour ce faire, il narre le récit de leur “coach”, Engblom : ce dernier explique qu’il n’a pas fait grand chose sur le plan technique, mais qu’il a toujours eu la même façon de les encourager. En effet, c’est à travers de petites phrases qui peuvent sembler anodines qu’il les a poussés au sommet. "En fin de compte, l’acquisition de compétence, c’est la prise de confiance. D’abord, ils doivent la gagner, puis ils l’ont. Et une fois que ça s’allume, ça reste assez bien allumé." Ces mots, qui poussent au défi ou au dépassement de soi, sont des déclencheurs. L’auteur de l'ouvrage "Le talent code" cite à présent les travaux du docteur Carol Dweck sur la relation entre communication verbale positive et motivation. Il évoque l’expérience basée sur la fable "La Princesse aux petits pois" : en félicitant le groupe d’élèves de deux manières différentes (une phrase basée sur le travail accompli, et une autre sur l’intelligence), la chercheuse a obtenu des résultats très différents, confirmant sa théorie sur le rôle des mots comme déclenchement. Le langage produit un “tilt” ou un “bing” qui allume un champ de possibles et renforce la motivation. C’est le “langage motivationnel”. Toutefois, il ne suffit pas de communiquer sur le positif, il faut prendre en compte l’ensemble du chemin à parcourir : "La motivation élevée n’est pas un langage déclencheur. Ce qui fonctionne, c’est précisément le contraire : le langage qui évoque l’effort, qui affirme la difficulté. [...] Le langage basé sur les efforts fonctionne parce qu’il s’adresse directement au cœur de l’expérience d’apprentissage ; il n’y a rien de plus efficace pour ce qui est du déclenchement." Chapitre 7 : Comment allumer un foyer de talent 7.1 - L’idée ridicule de Mike et Dave Daniel Coyle présente dans ce nouveau chapitre de l’ouvrage "Le Talent code" l’initiative de deux jeunes enseignants de Houston. Mike Feinberg et Dave Levin ont en effet créé le projet KIPP (Knowledge Is Power Program, Le savoir c’est le pouvoir), à savoir une méthode d’enseignement alternative. En s’inspirant des meilleures pratiques des autres, ils mirent en place leur propre système :
Cours plus longs ; Uniformes ; Récompenses ; Proximité et disponibilité des enseignants ; Etc.
Les débuts ont été compliqués, ils ont eu du mal à faire accepter leurs méthodes. Mais leur objectif était clair : amener plus d’enfants jusqu’aux portes de l’université. C’est en misant sur la rigueur du travail et l’implication des élèves (“Work hard, be nice”) que le programme KIPP a rencontré le succès. Aujourd’hui, de nombreuses écoles KIPP ont ouvert aux États-Unis. Il s’agit ainsi d’un autre modèle de déclenchement. 7.2 - Lever de rideau
Sentiment de fierté, félicitations en public et notion de mérite
Pour comprendre comment ce foyer de talent persiste dans le temps, sans événement ou personne marquante, Daniel Coyle décrit le fonctionnement millimétré de la rentrée scolaire dans les établissements KIPP. Tel un scénario, tout est écrit d’avance : rien n’est laissé au hasard. La réputation de ces écoles n’est plus à faire ! L’objectif d’une entrée à l’université suffit à allonger les listes d’attente et à entretenir le sentiment de fierté et de responsabilité d’être enfin admis. Chaque fait et geste au sein de l’école est soumis à une règle précise, intégrée, reproduite, corrigée et renforcée par le biais de félicitations et récompenses en public. La notion de mérite est aussi présente (par exemple, les classes n’ont pas de bureaux lors de la rentrée car les élèves n’ont encore rien fait).
Les 3 facteurs de déclenchement des établissements KIPP
"Beaucoup de gens pensent que vous n’y arriverez pas. [...] Mais, ici, à KIPP, nous croyons en vous. Si vous travaillez dur et si vous êtes gentils, vous irez à l’université et vous réussirez votre vie. Vous serez extraordinaires parce que, ici, nous travaillons très, très dur et ça vous rend intelligents. Vous commettrez des erreurs, vous prendrez la mauvaise voie. Nous aussi, ça nous arrive. Mais vous vous comporterez tous parfaitement. Parce que ici, à KIPP, tout se mérite. TOUT se mérite. Tout se MÉRITE." Ainsi, Daniel Coyle relève, dans le discours de rentrée de Madame Ali, trois facteurs de déclenchement :
L’appartenance à un collectif ; La force du collectif face à "un Nouveau Monde étrange et dangereux" ; La définition d’un objectif commun précis : l’entrée à l’université.
Cette association d’éléments, répétés à la moindre occasion de la vie scolaire, crée des signaux suffisants pour engager la motivation des élèves et déterminer un nouveau foyer de talent. "Feinberg aime à le répéter : "Tout est tout." Même si cela ressemble à un discours new age, il fait référence à l’insistance de KIPP sur la cohérence environnementale : tous les éléments de ce monde, que ce soient les bandes peintes au sol, le regard des enseignants ou l’orientation des classeurs tenus par les élèves, émettent des signaux clairs et constants d’appartenance et d’identité."
Le "bon comportement"
Aussi, les établissements KIPP insistent particulièrement sur le "bon comportement" : en cas d’écart à la règle ou de manque de respect, les cours sont interrompus pour aborder collectivement la faute. "KIPP a constaté que c’est la façon la plus efficace d’établir des priorités de groupe, d’identifier les erreurs et de bâtir les circuits comportementaux souhaités par KIPP" précise l'auteur. Cette méthode rappelle la pratique approfondie telle que Daniel Coyle l’aborde tout au long de cet ouvrage. Pour activer les circuits, la méthode KIPP utilise le signal de l’université : instillé dans tous les pans de la scolarité des élèves (lors des rendus d’examens jusqu’à l’organisation de visites au sein d’universités), il s’inscrit alors dans leurs esprits pour devenir un déclencheur suffisant dans les changements de comportements. Suite à la rencontre d’un élève de KIPP, Daniel Coyle amène à reconsidérer la notion de personnalité : "Je suis frappé par le fait que KIPP modifie la notion instinctive que nous avons de notre personnalité. Habituellement, nous considérons que la personnalité est profonde et immuable, que c’est une qualité innée qui coule vers l’extérieur en se manifestant au travers de notre comportement. KIPP montre que la personnalité est davantage une compétence – déclenchée par certains signaux et aiguisée par la pratique approfondie." Selon lui, l’ensemble de la méthode KIPP agit sur la myéline en impactant les circuits électriques, la motivation et les compétences. PARTIE 3 - GRANDS COACHES Chapitre 8 : Les révélateurs de talent
8.1 - L’ESP de Hans Jensen Pour introduire ce huitième chapitre du livre "Le talent code", Daniel Coyle évoque les évolutions des techniques de braquage de banque dans les années 20. Il cite Herman Lamm, "le baron" pour ses méthodes : "Lamm était capable de communiquer ses idées et de les traduire en exécution, sans heurt, d’une tâche extrêmement complexe. C’était un novateur qui enseignait la rigueur et l’exactitude. Sa maîtrise faisait des émules. Bref, le baron Lamm était un grand coach." L’auteur tente ainsi de définir ce qu’est un "grand coach":
Un comportement calme, en retrait ; Une grande expérience dans le domaine ; Un tempérament tourné vers la sagesse : observation et écoute comme moteurs ; Une attention particulière aux détails pour viser la perfection ; Une connaissance exacte de son interlocuteur qui permet des échanges ciblés, personnalisés.
Daniel Coyle prend désormais l’exemple de Hans Jensen, professeur de violoncelle à Meadowmount (foyer de talent évoqué plus tôt dans "Le talent code"). Outre son parcours musical à succès, l’auteur met ici en avant "l’ESP" de Jensen, à savoir "son aptitude à ressentir les besoins de l’élève et à produire instantanément le bon signal pour répondre à ses besoins". Sans même connaître ses étudiants, il ne faut à Jensen que quelques secondes pour adapter son attitude à leurs besoins : "Il ne leur disait pas seulement quoi faire : il devenait ce qu’ils devaient faire en leur communiquant l’objectif visé à grand renfort de gestes, d’intonations, de rythme, et à l’aide de son regard. Les signaux étaient ciblés, concis, inratables et précis." 8.2 - Le secret du magicien
La clarté et l'inscription mentale des informations
Daniel Coyle développe à présent l'exemple de John Wooden : cet entraîneur de basket de l’UCLA a fait l’objet d’une observation poussée par Ron Gallimore et Roland Tharp, psychologues de l’éducation. Wooden était considéré comme le meilleur des entraîneurs. Les deux chercheurs vont découvrir sa méthode de coaching en recensant 2 326 actes d’enseignement. Parmi eux :
6,9 % sont des "compliments" ; 6,6 % sont des expressions de mécontentement. 75 % sont purement informatifs : que doivent faire les basketteurs, comment et quand intensifier une activité. Et la façon d'enseigner la plus courante de Wooden s'appuie sur une démonstration en trois parties, où il montre :
La bonne façon de procéder, La mauvaise façon de faire, Puis à nouveau la bonne façon de faire.
Gallimore et Tharp soulignent ainsi que Wooden mise sur la clarté des explications et sur le fait qu’elles s’inscrivent mentalement. Pour autant, chaque entraînement est minutieusement préparé.
La préparation minutieuse des entraînements
"Comme l’écrivent Gallimore et Tharp, Wooden prenait des décisions “à la volée” à une cadence équivalente à celle de ses joueurs, en réaction aux détails de leurs actions. Pourtant, son enseignement n’était en aucun cas ad hoc. Jusqu’aux mots précis qu’il utilisait, sa préparation incluait des objectifs spécifiques à la fois pour l’équipe et pour chacun de ses membres." En sélectionnant le type d’informations à transmettre, en saisissant le bon moment et la bonne méthode pour le faire, Wooden développe les circuits mentaux de ses élèves. "Il morcelait son enseignement en utilisant ce qu’il appelait la "méthode globale" – il apprenait aux joueurs un déplacement complet, puis le décomposait pour travailler sur ses actions élémentaires. Il formulait des lois d’apprentissage (qui pourraient être renommées "lois de la myéline") : explication, démonstration, imitation, correction et répétition."
Répétition, automaticité et corrections des erreurs
Selon ce “grand coach”, c’est la répétition qui permet d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite. Pour aller plus loin, il faut savoir avancer doucement et répéter jusqu’à atteindre l’automaticité. Une fois encore, l’ouvrage "Le talent code" met en lumière l’importance de la correction des imperfections dans l’apprentissage. 8.3 - Coach en amour Daniel Coyle s’interroge désormais sur le rôle des premiers enseignants ou coachs de grands talents : étaient-ils excellents ? Sont-ils à l’origine de la réussite de leurs élèves ? Il revient sur une étude menée par Benjamin Bloom de l’université de Chicago. Ce dernier a demandé à 120 personnes (musiciens, artistes, sportifs…) de classer leur premier instructeur : “très bon”, “supérieur à la moyenne” ou “moyen”. À l’obtention des résultats, il apparaît clairement que la renommée future des élèves ne dépend pas d’un enseignant “très bon” dès le début de leur apprentissage. En décortiquant ce classement, Daniel Coyle réalise que les catégories basées sur le degré de “professionnalisation” de l’enseignant (formation complète, bonne formation, aucune formation) ne déterminent pas la réalité de la relation entre enseignant et élève. En réalité, les enseignants qui réussissent "misent sur le deuxième élément du code du talent : le déclenchement". Ces derniers "créent et entretiennent la motivation ; ils enseignent l’amour" indique l'auteur. Cette perception est d’autant plus importante qu’il s’agit de la première rencontre de l’élève avec la discipline. Si celle-ci est positive, l’élève s’impliquera davantage et cherchera à évoluer. Il s’agit donc d’un déclencheur émotionnel. "Ils réussissent parce que la construction des circuits de myéline nécessite à la fois la pratique approfondie et le déclenchement ; ils réussissent parce qu’ils sont des miroirs du code du talent." Chapitre 9 : Le circuit d’enseignement : un schéma de connexions 9.1 - Les quatre vertus des grands coaches "Au sens le plus littéral, les grands coaches sont le système de livraison des signaux qui alimentent et dirigent la croissance d’un circuit de compétence donné, lui donnant pour instruction claire de se déclencher ici et pas là. Le coaching est une longue conversation intime, une série de signaux et de réponses qui progressent vers un objectif commun." Les grands coaches sont capables de déceler les moindres brèches chez leurs élèves dans l’objectif de les accompagner à se surpasser. Ils corrigent les erreurs et titillent toujours leurs motivations. Daniel Coyle parle d’une combinaison de qualités, de “quatre vertus” pour maîtriser pleinement l’art du coaching.
La matrice, la première vertu
Le point commun des grands coaches est leur âge : Daniel Coyle reprend ici la notion d’expérience déjà abordée dans l’esquisse de leur profil type. "Gallimore utilise le mot "matrice" pour désigner la vaste grille de connaissances spécifiques aux tâches qui distinguent les meilleurs professeurs et leur permettent de réagir créativement et efficacement aux efforts d’un élève." Le lien entre expérience et myéline est donc essentiel pour déterminer un grand coach : "Des années de travail sont nécessaires pour myéliniser le circuit d’un grand coach, qui est un mystérieux amalgame de connaissances techniques, de stratégie, d’expérience et d’instinct aiguisé, prêt à être instantanément mis à contribution pour identifier et comprendre où en sont les élèves et où ils doivent aller." Finalement, être un grand coach représente la synthèse de ce que tous leurs élèves auront à produire au cours de leur parcours pour gagner le succès. Notamment, prendre conscience de ses erreurs et les travailler, inlassablement, pour atteindre l’excellence et la méthode d’apprentissage idéale. Daniel Coyle présente le parcours de Linda Septien, ancienne chanteuse d’opéra et désormais professeure de chant - capable de déceler les plus grandes stars actuelles.
Perceptivité, la deuxième vertu
Les “super coaches” possèdent tous une grande force : l’attention portée individuellement à chacun de leur élève. Mieux les connaître, c’est mieux les aider. "Ils écoutent à différents niveaux, dit Gallimore. Ils sont capables d’utiliser leurs mots et leurs comportements comme un instrument pour faire progresser l’élève."
Le réflexe GPS, la troisième vertu
La transmission des informations est décisive : elles doivent être courtes et impactantes pour être facilement et rapidement assimilables. "Elles sont communiquées d’une façon qui peut paraître clinique et urgente, comme si elles étaient émises par un GPS particulièrement convaincant naviguant dans un labyrinthe de rues." Le rôle du GPS, comme celui du coach, est de guider le plus efficacement possible. L’avantage du coach est de pouvoir souligner en temps réel ce qui ne va pas afin de l’améliorer immédiatement. L’adaptation des solutions dans l’instant T est d'ailleurs un autre un point commun aux grands coachs. "Si A ne fonctionne pas, ils essayent B et C ; si ça échoue aussi, ils passent le reste de l’alphabet en revue. Ce qui, de l’extérieur, ressemblait à une patiente répétition s’avérait, vu de près, une série de variations subtiles, correspondant chacune à un déclenchement distinct, créant chacune une combinaison d’erreurs et de solutions développant la myéline."
Honnêteté théâtrale, la quatrième vertu
En parlant "d’honnêteté théâtrale", l’auteur de l'ouvrage "Le talent code" explique le rôle, l’image qu’ont certains coaches. D’après lui, plus ils l’entretiennent, plus grand est l’impact. Qu’il s’agisse d’un style vestimentaire, d’une maîtrise parfaite de la rhétorique ou des jeux de comportements, les grands coaches usent de ces tactiques pour renforcer leur discours et ce, en fonction de leur interlocuteur. Cela marche d’autant mieux lorsqu’il s’agit de corriger des erreurs. 9.2 - Développement du circuit : en quoi l’enseignement du football est-il différent de l’enseignement du violon ? Daniel Coyle présente une étude de cas entre des coaches de football brésiliens et les professeurs Suzuki de violon. Leur différence la plus évidente est que les premiers ne parlent pas ou peu alors que les derniers parlent beaucoup. Il analyse les deux styles de coaching indépendamment l’un de l’autre. Il explique pourquoi les deux méthodes fonctionnent : "La réponse réside dans la nature des circuits de compétence que chaque technique tente de développer. Du point de vue de la myéline, les deux coaches semblent faire le contraire l’un de l’autre. En fait, ils font tous les deux exactement ce que devraient faire les bons coaches : aider le bon circuit à se déclencher aussi souvent que possible. La différence réside dans la forme des circuits que chacun essaye de développer." En d’autres termes, chaque compétence nécessite une forme d’apprentissage différente, les circuits sont donc différents. C’est pourquoi les méthodes des coaches varient. Aussi, les circuits ont des formes différentes selon le type de pratique : "Les compétences comme le football, l’écriture et la comédie sont des compétences à circuits flexibles : elles exigent que nous développions de vastes circuits à la manière d’une vigne vierge à parcourir pour surmonter un ensemble d’obstacles en constante évolution. Au contraire, jouer du violon ou au golf, faire de la gymnastique et du skate sont des compétences à circuits fixes, qui reposent essentiellement sur une base technique solide qui nous permet de recréer fidèlement les fondamentaux d’une performance idéale." Finalement, les grands coaches ont tous la capacité de mobiliser les bons circuits pour faire progresser leurs élèves. Peu importe la forme que ce coaching prend. Chapitre 10 : Tom Martinez et le pari à 60 millions de dollars
Savoir connecter : le premier pas d'une dynamique d'apprentissage réussie
L’auteur du livre "Le talent code" se concentre désormais sur la place du coach une fois que le talent est lancé. Il apparaît qu’il s’efface devant le succès de son élève. Daniel Coyle raconte l’histoire de Tom Martinez, appelé pour aider le club des Raiders (football américain) à choisir son futur joueur et par la même occasion, sauver la franchise du club. L’équipe hésite alors entre deux joueurs, l’un plus connu, Johnson, qui semble être le choix de la raison et le second, Russell, à l’avenir prometteur. Martinez a rencontré Russell pour mieux cerner ce joueur que personne ne connaissait vraiment. Il explique alors sa méthode : "Avec un nouveau gamin, c’est comme lorsque l’on rencontre une fille avec qui on aimerait bien sortir, dit Martinez. Tu la regardes dans les yeux et il se passe quelque chose, sous la surface. Quelque chose touche un nerf, quelque chose est transmis par le contact oculaire qui te dit de dire bonjour. C’est d’abord ce que je recherche chez un jeune, quelque chose qui emmènerait notre connexion potentiellement vers un autre endroit." La “connexion” dont parle Martinez, c’est sa manière d’apprendre de son élève, de nouer une relation de confiance. Celle-ci est le premier pas d’une dynamique d’apprentissage réussie.
Savoir adapter sa technique d'accompagnement : deuxième condition d'un coaching réussi
Daniel Coyle a également pu assister à une séance de coaching. Il observe alors que Martinez utilise différentes techniques pour décrire le mouvement à réaliser, en faisant appel à des métaphores. C’est pour lui une façon de marquer plus directement les esprits. "Soixante pour cent de ce que vous enseignez vaut pour tout le monde, continua-t-il. Reste à savoir comment appliquer ces 60 % à la personne. Si je vous coache, je me soucie de ce que vous pensez ou de votre façon de penser. Je veux vous apprendre à apprendre de la bonne façon." Après un rapide stage de 20 jours, Martinez a appuyé Russell auprès des Raiders qui le sélectionnèrent ensuite. "Les Raiders écoutèrent Martinez parce qu’il possède un talent rare et précieux. Il peut créer une connexion avec une personne qu’il n’a jamais vue, dans une atmosphère faite d’inconnues, d’argent et de méfiance. Il peut utiliser cette connexion pour trouver la vérité à propos d’une personne dont le talent n’est pas encore reconnu et que cet individu ignore peut-être lui-même." Pour clore son récit, Martinez raconte à Daniel Coyle qu’il a conseillé aux Raiders de maintenir un “mentor” auprès de Russell. Il souligne ainsi que le succès est bien souvent corrélé à un accompagnement adapté. Épilogue : Le monde de la myéline En conclusion de son ouvrage "Le talent code", Daniel Coyle propose un schéma du talent code que voici : [caption id="attachment_21873" align="aligncenter" width="576"] Schéma du talent code, extrait du livre "Le talent code"[/caption] Daniel Coyle revient ensuite sur les différents domaines de la vie pour y démontrer la prédominance de la myéline.
L’éducation
Daniel Coyle revient sur le débat qui a fait rage aux États-Unis à propos des méthodes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Il montre, grâce au développement de l’ensemble de l’ouvrage, que la méthode globale et la méthode syllabique sont complémentaires. Elles mobilisent, chacune, des circuits différents. "Comprendre la myéline, c’est comprendre qu’il ne faudrait pas avoir à se battre pour une méthode d’apprentissage de la lecture. Les élèves des deux camps doivent réussir."
Le monde du travail
"Une entreprise est un groupe d’individus qui construisent et affûtent des circuits de compétence, exactement de la même façon que les joueurs de tennis du Spartak ou les violonistes de Meadowmount. Plus une entreprise embrasse les principes essentiels du déclenchement, de la pratique approfondie et du grand coaching, plus elle fabriquera de myéline et plus elle aura de succès." L’auteur de "Le talent code" prend ici l’exemple des usines Toyota : les employés peuvent apporter leurs propres modifications sur la chaîne de montage, ce qui agit comme une forme de pratique approfondie dans laquelle on corrige les erreurs pour viser l’excellence.
La psychologie
À propos du rôle de la myéline dans la psychologie, Daniel Coyle cite la Clinique de la timidité. "La clinique est bâtie autour de l’idée que les compétences sociales sont semblables à n’importe quelle compétence. Les fondateurs, Philip Zimbardo et Lynne Henderson, ont appelé leur concept le "social fitness training" – nous aurions pu l’appeler la "myélinisation par la pratique approfondie". La timidité serait due à un manque de "pratiques sociales". Le docteur Ellis a d’ailleurs mis en place la thérapie "cognitivo-comportementale" pour y remédier, en misant sur le passage à l’action. En répétant des choses qu’ils étaient jusque-là incapables de faire et grâce aux réajustements du thérapeute, les patients découvrent la timidité sous la forme d’une compétence à améliorer et non pas quelque chose d’inné et inchangeable. Il apparaît aussi que la myéline aurait un rôle à jouer dans la gestion des chocs post-traumatiques. Si on ne peut pas déconstruire les circuits, elle permet d’en établir de nouveaux qui permettent à l’individu de mieux vivre avec ces séquelles du passé.
Le vieillissement
Afin de ralentir les effets du vieillissement sur l’organisme, il est important de mobiliser ses différentes compétences et d’en acquérir de nouvelles. La myéline travaille tout au long de la vie. Et en construisant de nouveaux circuits, il semblerait que les “réserves cognitives” permettent de faire face plus longtemps à des maladies comme Alzheimer.
Devenir parent
"Carol Dweck, la psychologue spécialisée dans la motivation, se plaît à répéter que tous les meilleurs conseils que l’on puisse donner aux parents peuvent se résumer à deux règles simples : soyez attentif à ce qui intéresse vos enfants et félicitez-les pour leurs efforts." Daniel Coyle ajoute qu’il est aussi important d’expliquer à ses propres enfants le fonctionnement de la myéline. Selon lui, chaque gaine de myéline porte la trace d’un événement passé : qu'il s'agisse de l’indication d’un coach, du regard encourageant d’un parent, ou encore l'écoute d'un joli morceau de musique. "Dans les volutes de myéline réside l’histoire secrète d’une personne, le flot d’interactions et d’influences qui constitue la vie, les illuminations de Noël qui s’allument pour une raison quelconque." Conclusion de "Le talent code" de Daniel Coyle
Le message clé du livre
"On ne naît pas talentueux, on le devient". Cette phrase, qui est aussi le sous-titre du livre "Le talent code" résume parfaitement les propos de l'auteur. Ce dernier invite le lecteur à considérer le talent non plus comme un élément inné ou relevant du miracle, mais comme le fruit d’un apprentissage. Il explique, en effet, tout au long de l'ouvrage pourquoi le succès se trouve, en réalité, à la portée de tout un chacun, à condition de mener une pratique approfondie, dans laquelle les erreurs sont corrigées et l’évolution encouragée par un tiers. Tous ces facteurs, liés bien souvent à un déclencheur, permettent de développer la myéline au sein du cerveau, composant essentiel des progrès techniques. Cette dernière renforce en effet les compétences en fonctionnant comme un muscle que nous devons sans cesse entraîner.
Ce que le livre apporte au lecteur
"Le talent code" nous enseigne comment optimiser les apprentissages sous l'angle des neurosciences. Enseignants ou coachs, dans quelques domaines que ce soit, mais aussi apprenants ou parents comprennent alors le rôle fondamental de la myéline dans l'amélioration de nos compétences, le processus de développement de cette substance, tous ses tenants et aboutissants. C'est au lecteur ensuite de s'approprier ces connaissances pour agir plus efficacement dans la mise en place de méthodes d'apprentissage. Il pourra alors s'attacher à bien prendre en compte :
Le rôle majeur du déclencheur, des émotions et du langage sur la motivation ; La puissance de la pratique répétée et des erreurs réalisées puis corrigées.
Points forts :
Les cas pratiques : Daniel Coyle fait état de nombreuses de ses observations menées sur le terrain. Une diversité d'expériences : l’auteur s’attache à démontrer le fonctionnement de la myéline dans de nombreuses et diverses situations. La synthèse en fin d'ouvrage à propos de tous les domaines de la vie (travail, parentalité, etc.) qui sort de la pratique sportive et musicale principalement développée tout au long des chapitres et qui permet de saisir l’importance de la myéline dans notre existence.
Point faible :
Des explications parfois trop “techniques”, avec l’usage d’un vocabulaire propre à la neurologie.
Ma note : Avez-vous lu "Le talent code" de Daniel Coyle ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Daniel Coyle "Le talent code" Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Daniel Coyle "Le talent code"
Cet article Le talent code est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 14 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Le round des champions – édition 2021 :)
Ça y est ! Vous avez été 1168 à voter pour le 1er round de ce concours, WOW, merci pour votre enthousiasme
January 14 2021, 7:28am
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Comment trouver l’idée de son blog ? | Conseils concrets
Vouloir créer un blog, c’est bien, mais avant de vous lancer, vous devez trouver une idée qui vous passionne. Eh oui, quand on démarre dans le blogging, il est important d’être animé par sa thématique, car le but n’est sûrement pas d’abandonner en cours de route. Pour tout vous dire, la très grande majorité des […] L’article Comment trouver l’idée de son blog ? | Conseils concrets est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 12 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
January 12 2021, 5:00pm
-
J'ai publié sur youtube.com
January 9 2021, 5:35pm
-
J'ai publié sur blogueur-pro.com
Quelle est la MEILLEURE vidéo ? (Édition 2021)
Pour fêter les 11 ans de la formation Blogueur Pro, j’ai demandé aux membres de la formation de publier sur Youtube une vidéo dans laquelle ils expliquent ce que la formation Blogueur Pro a apporté dans leur vie, dans le cadre d’un concours pour déterminer la meilleure vidéo. C’était la 1ère fois que j’organise ce […] L’article Quelle est la MEILLEURE vidéo ? (Édition 2021) est apparu en premier sur Blogueur Pro.
January 9 2021, 8:08am
-
J'ai publié sur des-livres-pour-changer-de-vie.fr
Le hamster quitte la roue
Résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig : forts de leurs propres réussites, les auteurs nous enseignent comment développer nos actifs, réduire nos passifs, investir intelligemment et travailler sur notre mindset pour atteindre la liberté financière et l'autosuffisance. Par Christopher Klein et Jens Helbig, 2019, 143 pages. Chronique et résumé de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Avant-propos L’ouvrage "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig fait suite au best-seller qu'ils ont publié six ans auparavant, intitulé "Jour après jour dans la roue du hamster". Dans ce premier livre, les auteurs relataient leur décision de quitter la roue de hamster, cette "grande lessiveuse économique", pour toujours. Dans "Le hamster quitte la roue", ils nous expliquent avoir finalement trouvé ce qu’ils recherchaient : la liberté financière, et nous racontent le long chemin difficile et caillouteux qu’ils ont emprunté pour y arriver. Ainsi, "Le hamster quitte la roue" développe, en quatre chapitres, les quatre étapes qui constituent les jalons de ce chemin vers l'indépendance financière. Nous y apprenons alors :
Le problème fondamental qui nous empêche d’atteindre la liberté financière. Les règles du système, qui, une fois connues, peuvent être utilisées en notre faveur. Des stratégies basées sur l’expérience des auteurs qui ont pour objectif de nous faire réfléchir en dehors des sentiers battus, de nous faire découvrir de nouveaux horizons. L’autosuffisance spirituelle et matérielle.
Pour nous aider à mieux comprendre comment agir, les auteurs redonnent vie aux personnages de leur premier livre (Pure et Tolata Hasard, Carl Culation) et les remettent en scène dans des situations concrètes. Partie 1 - L'origine des problèmes 1.1 - Les croyances limitantes à l’origine de nos problèmes d’argent Christopher Klein et Jens Helbig expriment, tout d’abord, leur souhait, avec ce livre, de transmettre leur expertise pour aider les lecteurs à quitter "la roue de hamster pour toujours" et atteindre la liberté financière. Pour eux, cela signifie vivre une vie libérée des contraintes matérielles et caractérisée par la réalisation de soi. Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" analysent ensuite le problème qui, selon eux, limite le plus nos possibilités de liberté financière, celui auquel nous sommes le plus souvent confrontés, à savoir nos croyances limitantes. Christopher Klein et Jens Helbig expliquent, en effet, qu’à cause de ces croyances, beaucoup d’entre nous manquent de confiance et ne se sentent pas à l’aise avec l’argent. Pour combattre ces croyances limitantes, ils nous invitent à adopter une "conscience monétaire positive". Car tant que nos pensées en matière d’argent seront dominées par le manque, il nous sera impossible de changer : "Les croyances limitantes sont des excuses et des justifications pour rejeter la responsabilité de nos propres erreurs sur d'autres choses ou personnes. Or nous sommes nous-mêmes, principalement par le biais de nos pensées, créateurs de notre réalité." 1.2 - Le temps, l’argent et l’énergie : trois facteurs à optimiser ensemble Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "la vraie réalisation de soi et le bonheur ne s'achètent pas". Mais l’argent est un moyen de parvenir à la liberté car il nous apporte la base indispensable : le temps. C’est pourquoi l’objectif que nous devrions viser pour devenir indépendant financièrement est d’optimiser simultanément trois facteurs, et ce, quel que soit le stade de la vie où nous en sommes :
Le temps L’argent L’énergie
Partie 2 - Les règles du système Dans cette deuxième partie du livre "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig commencent par énoncer une règle très basique mais capitale dans la réalisation de nos objectifs de liberté financière. Il s’agit tout simplement de dépenser moins que ce que nous percevons. Pour cela, l’attitude à adopter se résume à :
Diminuer nos dépenses d’une part, en maîtrisant ses passifs. Augmenter nos revenus d’autre part, en se constituant des actifs et des revenus passifs.
2.1 - Maîtriser ses passifs
Comprendre la grande différence entre les "hamsters" et les gens libres financièrement
La différence fondamentale entre les gens libres financièrement et les "hamsters" se situe à un niveau comportemental. En effet, trois caractéristiques comportementales principales les distinguent. Les indépendants financiers :
Consacrent beaucoup de temps à la gestion de leurs finances. Ont compris la différence entre les "passifs" qui leur coûtent et les "actifs" qui leur rapportent quelque chose. Utilisent les avantages du système en leur faveur par le biais de leurs actifs justement.
Analyser la façon dont nous utilisons notre salaire
Les auteurs décrivent ici deux façons de dépenser son salaire à travers le comportement de deux personnages issus du premier livre de Christopher Klein et Jens Helbig :
Pure Hasard, le hamster qui tourne dans sa roue, qui dépense son argent dans des biens de consommation ou des "services de luxe". En fin de mois, il ne lui reste que quelques euros. Carl Culation, le magnat, l’indépendant financier, qui fait exactement le contraire : il investit la majeure partie de l'argent dans des actifs.
Christopher Klein et Jens Helbig résument en disant que la meilleure voie pour devenir financièrement autonome (et donc éviter la "servitude financière") est d’investir son argent durement gagné de la même façon que Carl Culation : "moins dans les passifs (biens de consommation dont nous n'avons pas besoin pour survivre) et plus dans les actifs (choses qui rapportent de l'argent)".
Réduire les passifs, ces dépenses qui ne rapportent rien
Se débarrasser de ses passifs est la première étape à réaliser pour atteindre la liberté financière. Elle est incontournable. Dans cette démarche, les auteurs attirent tout d’abord notre attention sur le fait que nous considérons parfois comme un actif ce qui s’avère, en réalité, être un passif.
Notre maison
La maison est un très bon exemple du mélange passif/actif. Nous pensons investir dans un actif en devenant propriétaire de notre résidence principale, alors qu'en réalité, chaque dépense relative à la maison entraîne un passif : rendre le domicile opérationnel, l’entretenir. En louant un logement, le loyer est une charge mais il n’y aurait à payer ni intérêt du prêt immobilier, ni réparations ou encore frais d’entretien (à la charge du propriétaire).
La voiture
Une voiture est coûteuse : à cause de l’achat d'abord, mais aussi parce que les dépenses inhérentes sont nombreuses (assurance, taxes, réparations, pneus, enregistrement, contrôle technique, carburant…). Au lieu d’acheter un véhicule neuf qui perd une grande partie de sa valeur dès le premier kilomètre et la première année, les auteurs recommandent d’acheter une voiture d’occasion au moteur incassable et à la consommation de carburant basse. S’il s’agit d’une voiture destinée à de petits trajets, une voiture ancienne peut s’avérer intéressante : en devenant une voiture de collection quelques années plus tard, elle a des chances, en effet, de regagner de la valeur.
Tous les autres passifs
Christopher Klein et Jens Helbig conseillent également d’identifier et de ne plus acheter tous les passifs qui se cachent dans nos objets quotidiens (le nouveau téléviseur à écran plat, le nouvel ordinateur portable ou le smartphone dernier cri).
Diviser son budget pour une routine budgétaire raisonnée et équilibrée
Les auteurs nous invitent ici à diviser notre argent en quatre grandes parties :
Première partie => pour soi
Il s’agit normalement du poste le plus important. Cet argent doit satisfaire nos propres nécessités, c’est-à-dire notre consommation quotidienne (dont nos "petits plaisirs"), nos assurances, les dépenses liées à la voiture, le loyer, les dettes, les courses, les vacances et sorties…
Deuxième partie => notre "matelas"
C’est une trésorerie utilisée pour faire face aux dépenses imprévues.
Troisième partie => notre train de vie
Ce poste vise une possible indépendance ou liberté financière. L’argent correspondant nous permettra de nous constituer des actifs. Pour cela, il sera réinvesti, par exemple, dans le travail indépendant et/ou l’investissement.
Quatrième partie => pour les dons
Cette dernière partie est constituée d’argent visant à aider les autres. Christopher Klein et Jens Helbig précisent que :
C’est à nous de décider des montants à dédier à chaque part. Cela dépendra de nos possibilités et de nos préférences. Il est indispensable ensuite de se créer une routine budgétaire mensuelle selon cette organisation de manière à gérer nos finances de manière disciplinée, raisonnable et équilibrée.
Ne pas contracter de nouvelles dettes
Ne pas s’endetter davantage fait partie des premiers engagements à prendre sur le chemin de l’indépendance financière. Le premier point à vérifier pour cela, c’est que nos dépenses ne dépassent pas nos revenus. "Le hamster quitte la roue" suggère alors de tenir un livre de comptes. Celui-ci nous permettra de :
Disposer d’une vue d’ensemble pour tous nos revenus, actifs et autres charges du ménage. Pouvoir plus facilement réexaminer nos dépenses de manière critique.
Rembourser ses dettes
Il faut le faire le plus rapidement possible. Cela nécessite de mettre en place une stratégie d’épargne efficace qui :
S’inscrit dans un objectif de diminution des passifs : plus nous parviendrons à les réduire, plus nous libérerons des ressources pour rembourser les dettes. S’appuie sur une planification financière (écrire ses sous-objectifs). Prévoit :
D’abord d’équilibrer ses comptes bancaires négatifs. Puis de rembourser ses emprunts.
Se constituer un coussin de trésorerie
Ce coussin de trésorerie, appelé coffre-fort par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", doit permettre de "rester à flot" pendant une période de 6 mois sans travailler. Selon les auteurs, il faut alors épargner l’équivalent d’au minimum 3 mois de salaire pour chacun des membres du foyer. S’il est nécessaire d’utiliser cette réserve personnelle, il faut veiller à le remplir à nouveau le plus vite possible. Ce matelas de trésorerie va nous aider à reprendre confiance en nous et nous apporter une sérénité d’esprit. Une fois les dettes remboursées et ce coussin de trésorerie constitué, nous utiliserons la somme initialement affectée à ces deux objectifs pour acheter des actifs (ou remplir ce que les auteurs nomment notre "coffre au trésor").
Réduire les dépenses cachées
Le livre de comptes, avec sa vision d’ensemble des entrées et sorties d’argent, est un excellent outil pour prendre conscience de toutes ses dépenses récurrentes (passifs) qui, pris isolément, n'ont généralement pas beaucoup de poids, mais qui, à l’échelle de plusieurs années, représentent des coûts considérables. Voici les recommandations de Christopher Klein et Jens Helbig pour réduire ces frais cachés :
Résilier les abonnements : les gens possèdent quantité d’abonnements inutiles (magazines, bouquets TV…) ou non indispensables (il est très souvent possible de trouver des alternatives gratuites parfois même plus intéressantes.
Cesser les jeux de hasard : les calculs élaborés par les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" basés sur les statistiques de probabilité de gagner, nous montrent notamment que nous avons autant de chance de toucher le gros lot que d'être frappé sept fois par la foudre (1:20 millions).
Se passer d’assurances : selon Christopher Klein et Jens Helbig, trois assurances seulement sont indispensables : l'assurance responsabilité civile, l'assurance invalidité professionnelle et l'assurance maladie. Selon eux, le business des compagnies d’assurance utilise la peur et le besoin de sécurité des personnes qui en découle pour nous convaincre que nous pouvons économiser de l'argent en contractant leur assurance. Mais, en réalité, en cas de pépin, il n’est absolument pas certain que les dommages-intérêts soient égaux ou supérieurs aux montants versés au fil des années. Il n’est même pas garanti que nous recevions une indemnisation. Enfin, il est observé que la plupart des gens, trop "occupés par la roue du hamster qui tourne" ne sollicitent même pas leurs nombreuses assurances en cas de dommage.
Gagner de l'argent supplémentaire
Via la vente d’affaires personnelles
Christopher Klein et Jens Helbig considèrent qu’il est très facile de se passer de tout ce que nous n’avons pas utilisé au cours des 10 derniers mois. Adeptes du "moins, c’est mieux", ils nous disent : "Tout attachement offre un potentiel de souffrance. Rompre avec vos objets vous rend libre et heureux. Ce n'est pas une renonciation, mais plutôt une "libération". La libération d'un ballast inutile. Une étape essentielle vers l’indépendance financière et l’amélioration de la qualité de vie." Les auteurs nous proposent alors plusieurs façons astucieuses de nous débarrasser de nos affaires "en trop" grâce à la vente sur internet (livres, CD, DVD, téléphones, vêtements, bijoux en or ou en argent, articles rares, de marque ou de collection, biens encombrants...). Ils listent diverses plateformes dédiées, sites de petites annonces ou enchères numériques qui nous permettent, aujourd’hui, un véritable "deal gagnant-gagnant" pour les personnes impliquées. Les invendus peuvent être donnés à des gens dans le besoin.
Via la location de biens personnels
Christopher Klein et Jens Helbig décrivent les deux types de location qu’ont mis en place leurs personnages de fiction Pure et Tolata Hasard pour gagner de l’argent supplémentaire. Et encore une fois, en plus de l’aspect lucratif, d’autres bénéfices sont à tirer de ces pratiques. Il s’agit de la location :
De leur 2ème voiture durant les périodes pendant lesquelles ils ne s’en servent pas (30€/jour). C'est aussi un moyen d’aider les autres et de prendre soin de l’environnement. D’une chambre privée via la plateforme de location "Airbnb". Cela leur permet de rencontrer des personnes intéressantes, d’élargir leur réseau social, de créer du partage.
Faire des économies | 45 astuces d’épargne simples et efficaces
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent que, fondamentalement, la prospérité, tant intérieure qu’extérieure, consiste à dépenser peu. Cela nécessite de revoir de manière critique ses comportements et sa consommation (considérée au sens d’une accumulation de choses matérielles) en visant le "moins égal plus". C'est pourquoi, selon les auteurs, la voie qui mène à l’indépendance financière est aussi celle du développement personnel et spirituel. Et la démarche que préconisent les auteurs tend à développer davantage l'esprit et mettre de côté les besoins matériels. En guise de réflexion, "Le Hamster quitte la roue" énumère ici 45 façons simples et efficaces d’économiser. Nous retrouvons, parmi ceux-ci beaucoup de bon sens mais aussi des conseils astucieux, comme par exemple :
Concernant les achats :
Prioriser les achats d’occasion, y compris pour les vêtements. Préférer des produits de la marque de distributeurs aux produits de grandes marques. Préférer les imprimantes à jet d'encre aux imprimantes laser. Négocier avec les commerçants. Utiliser des bons de réduction et les plateformes Internet comme Groupon. Faire ses courses toutes les semaines. Acheter des fruits et légumes de saison.
Concernant les dépenses d’électricité :
Débrancher les appareils électriques en veille. Considérer la classe d’efficacité énergétique lors de l’achat de ses articles électroniques. Éteindre les lampes. Poser des panneaux solaires. Lancer des machines à laver pleines, à 30°C. Éviter les sèche-linges. Dégivrer régulièrement son compartiment congélateur et le maintenir au-dessous de 18°C. Choisir des casseroles/poêles d’une taille exactement identique à la surface de cuisson. Débrancher les chargeurs qui ne sont pas en train de charger un appareil. Accélérer la cuisson des aliments en utilisant la fonction "chaleur tournante" du four.
Concernant les frais de chauffage :
Bien isoler son logement, faire appel aux subventions de l'État pour financer l’isolation de sa maison. Préférer une température intérieure à 18-20 °C. Fermer ses volets la nuit pour faire barrière au froid. Diminuer les coûts des matières premières en les achetant de façon contre-cyclique (en été par exemple). Se laver les mains à l’eau froide pour éviter la mise en route du chauffe-eau. Chauffer l’eau avec une bouilloire.
Concernant la consommation d’eau :
Acheter des réducteurs d’eau. Préférer la douche au bain. Préférer l’eau du robinet à l’eau en bouteille.
Concernant la vie quotidienne :
Se préparer un "casse-croûte" avec des bouteilles d'eau pour le déjeuner au bureau. Le matin, prendre son café chez soi plutôt qu'au café. Réserver ses vacances très à l'avance ou au dernier moment. Rechercher des vacances alternatives peu chères via AirBnB ou une "ferme romantique, durable et confortable". Rentabiliser vos lectures en prenant une carte de bibliothèque. Réaliser ses petits trajets à pied ou à vélo. Éviter la climatisation en voiture. Pratiquer le covoiturage. Faire appel aux étudiants en coiffure pour bénéficier d’une coupe de cheveux gratuite lors d’un cours. Faire de la récupération dans les déchets encombrants. Déléguer des travaux simples mais exigeants à des étudiants. Renégocier régulièrement les tarifs de ses contrats de téléphone/Internet. Faire un potager. En cuisine, exploiter les restes. Pour des réparations, faire réaliser au moins deux devis et penser à internet (portails de comparaison et tutoriels sur You Tube). Rechercher des informations pratiques sur la façon de faire des économies, sur le blog gratuit radinmalinblog.com par exemple.
Arrêter la consommation inutile
Pour Christopher Klein et Jens Helbig, de nombreuses personnes "tombent dans le piège" de la consommation inutile. C’est, selon eux, une manière de "compenser une forme de vide intérieur". Pour beaucoup, cela revient à s’acheter une image à montrer au monde extérieur. Le problème, c’est que non seulement la consommation inutile coûte de l'argent, mais elle peut en plus nous rendre malade. Pour les auteurs : "La consommation constante est un handicap car elle nous oblige à "acquérir de plus en plus" afin de maintenir un certain niveau de vie et un certain niveau de bonheur. Mais si nous consommons de moins en moins et consciemment, nous aidons l’environnement, notre situation financière et notre esprit à se régénérer des conséquences destructrices." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous invitent alors à nous interroger, à chaque fois que nous envisageons un achat : "Ai-je vraiment besoin de ce produit ou service ?" La réponse à cette question nous fait réaliser que nous n’avons pas besoin de grand-chose pour vivre heureux et nous épanouir. C'est une première prise de conscience pour commencer à consommer de moins en moins.
Investir en soi-même
"Plus nous investissons de temps et d'efforts en nous-mêmes, ainsi que dans nos propres capacités et forces, plus nous serons remboursés. […] Investir du temps et travailler pour votre propre éducation est la clé du succès." Avant d’en terminer avec cette première étape et de passer à la suivante, Christopher Klein et Jens Helbig soulignent l’importance de l’éducation financière. Ils nous encouragent à investir sur nous-mêmes, à nous former en matière de finances personnelles, en distinguant deux façons de le faire :
Via la connaissance explicite que nous acquérons sous forme théorique (par les livres, les journaux ou la télévision par exemple). Via la connaissance implicite que nous acquérons par nos propres expériences ; c’est une connaissance individuelle et pour les auteurs, la "seule vraie connaissance".
Pour réussir, "Le Hamster quitte la roue" nous suggère de dédier au moins un quart d’heure par jour au développement de ses compétences, à son éducation financière et/ou à réfléchir comment occuper son temps intelligemment. 2.2 - Se constituer des actifs/un patrimoine
Après avoir réussi à maîtriser ses actifs, c’est-à-dire après avoir revu sa consommation et la manière de gérer son budget, réduit ses dépenses, remboursé ses dettes et économisé, il est temps, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", de se constituer un capital qui va nous rapporter de l’argent. "On peut limiter le sujet du gain actif à une seule question très centrale : combien puis-je vendre mon temps de travail ?" Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" se servent des histoires de Pure et Tolata Hasard pour développer les deux options qui s’offrent à nous pour gagner de l’argent, c’est-à-dire :
La perspective interne, qui consiste à offrir plus de son temps pour gagner plus d'argent ou améliorer ses performances. La perspective externe, qui consiste à convaincre d'autres personnes de nous "donner" leur argent.
En somme, il s’agit :
Soit d’augmenter sa quantité de travail (option 1 interne), Soit d’améliorer sa qualité de travail (option 2 externe).
Augmenter sa quantité de travail
Deux façons d’augmenter sa quantité de travail sont ici décrites :
Faire des heures supplémentaires
Christopher Klein et Jens Helbig expliquent qu’en réalité, travailler davantage et être payé en heures supplémentaires n'augmente que "marginalement" nos revenus, car les heures supplémentaires "ne servent presque exclusivement qu'à payer des impôts". Par ailleurs, cette pratique nous oblige à être encore moins présent auprès de notre famille. Au final : "Les heures supplémentaires […] incitent la plupart des gens à travailler ici et maintenant et à courir de plus en plus vite dans la roue du hamster pour finalement voir progressivement le fardeau fiscal s'alourdir".
Exercer un second emploi
De même, cumuler un second emploi salarié en France n'est pas vraiment avantageux fiscalement et socialement (sauf un second emploi non salarié qui, dans certaines situations, peut s’avérer intéressant). Toutefois, un second emploi est une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes avec qui nous partageons souvent les mêmes intérêts. Nous élargissons ainsi notre réseau social et professionnel. En résumé, augmenter son temps de travail ou exercer un second emploi représentent, selon les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", "des moyens raisonnables et une première option pour gagner de l'argent supplémentaire". Mais selon eux, il faut bien avoir conscience que travailler plus signifie que nous disposons de moins de temps libre.
Améliorer sa qualité de travail
Christopher Klein et Jens Helbig présentent deux options pour augmenter nos revenus en améliorant la qualité de notre travail :
Progresser dans son poste pour obtenir une promotion accompagnée d’une augmentation de salaire ; Changer de travail et vendre ses heures de travail plus chères.
Ces deux options nécessitent généralement du temps. La reconversion professionnelle (option 2) demande par exemple, la plupart du temps, une longue formation ainsi que des stages complémentaires. Ce n’est donc judicieux que s’il s’agit d’un emploi qui nous passionne vraiment, ou d’un emploi beaucoup mieux rémunéré qui laisse en parallèle plus de temps libre. Mais à long terme, malgré ses avantages, cette nouvelle activité peut nous demander beaucoup d’efforts sans plus nous satisfaire. Par conséquent, pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue", l’option la plus intéressante n’est ni d’augmenter sa quantité de travail ni d’améliorer sa qualité de travail. L’option la plus lucrative et astucieuse est de laisser les autres travailler pour nous. Et ce, de la manière la plus intelligente possible. C’est pourquoi, les auteurs nous encouragent à mobiliser notre temps libre pour "développer et initier des processus qui s'exécutent automatiquement et demandent peu ou pas du tout qu'on s'en occupe". Ils parlent alors de revenus passifs. 2.3 - Développer des revenus passifs Voici quelques points importants énoncés dans cette partie du livre "Le hamster quitte la roue" pour comprendre ce que sont les revenus passifs. Les revenus passifs :
Sont des "gains supplémentaires" mensuels qui ne nécessitent ni trop d'effort ni trop de travail : "ils coulent passivement jusqu'à nous". Le but est donc de travailler moins "tout en gagnant de l’argent de façon aussi automatique que possible". Nous permettent de ne plus enrichir une autre personne (un employeur) mais de nous construire notre propre situation financière. Sont généralement réalisés grâce à nos actifs, qu’il ne faut pas mesurer que monétairement mais aussi en nombre de jours non travaillés pendant le mois. "Celui qui travaille toute la journée n'a pas le temps de gagner de l'argent" déclarent les auteurs. Peuvent être créés de trois façons :
Louer quelque chose, Acquérir des investissements en capital, Devenir indépendant.
Façon n°1 : Faire de la location La location de biens immobiliers (appartements, terrains, etc.) permet de gagner de l'argent passivement sans y accorder beaucoup de temps. Cette option reste toutefois risquée (paiement de charges et taxes, fluctuation des prix du marché immobilier, de la valeur des biens, des taux d’intérêts des crédits bancaires…). Christopher Klein et Jens Helbig recommandent alors plutôt d’envisager d’autres types de locations comme louer :
Sa voiture : des plateformes d'autopartage/covoiturage comme tictactrip.eu ou BlablaCar permettent d’économiser sur les coûts de carburant mais aussi de gagner de l’argent (en plus d’élargir son réseau). Une chambre dans son appartement : via des plateformes comme Airbnb. Le toit de notre maison : des investisseurs peuvent être intéressés par la mise à disposition de notre toit pour exploiter un système photovoltaïque en contrepartie d’un loyer mensuel. Son électricité : créer sa propre électricité permet de réduire ses dépenses d’électricité et de gagner de l’argent en revendant sa propre électricité à EDF.
Façon n°2 : Placer son argent et le multiplier La deuxième façon décrite par Christopher Klein et Jens Helbig pour développer des revenus passifs est d’investir. L’objectif est de placer son argent dans des investissements rentables de manière à profiter de l’effet des intérêts composés.
Les conseils des auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" Pour des bénéfices réalistes et sûrs :
Mettre en place des stratégies d’investissement à long terme (au moins 15 ans). Commencer le plus tôt possible pour bénéficier de la puissance de la nature exponentielle de l’intérêt composé. Profiter des hausses de cours, en considérant deux règles de base : toujours acheter à bas prix et vendre à prix élevé, ou n’investir que dans des actions de haute qualité (c’est-à-dire dans les entreprises aux perspectives d’avenir particulièrement rentables). Diversifier ses investissements pour minimiser les risques : pour cela, il est recommandé de répartir son investissement entre les industries et les entreprises. Les auteurs soulignent l'importance de la "répartition de l'actif". En effet, si nos actifs "sont composés d'actions, d'obligations, d'investissements dans des prêts entre particuliers (P2P), d'ETFs et d'actifs corporels, en passant par notre propre entreprise, le risque est minimisé. "Un résultat négatif dans un domaine peut être compensé par les résultats positifs dans d’autres" affirment-ils.
Les types d’investissements préconisés par "Le hamster quitte la roue"
Les fonds de microfinance ⇒ ce placement est social et éthique ; l’argent investi dans ces fonds profite aux petites entreprises et aux particuliers (notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie).
Les actions ⇒ cet investissement nécessite de suivre deux recommandations importantes :
Y placer l’argent dont nous n’avons pas besoin pour vivre. Prendre en compte trois critères prioritaires dans le choix de ses actions : les coûts, le potentiel de profit et le risque.
Les fonds de placements et ETF (Exchange Traded Fund) ⇒ cette stratégie d’investissement passif (appelée aussi des trackers) est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont qu’un petit budget (versement à partir de 25€/mois seulement). De plus, en modélisant certains indices, les ETF offrent une large diversification avec de faibles coûts administratifs permanents (TER).
Les obligations et emprunts obligataires : les emprunts obligataires (ou obligations) consistent à faire crédit à un État ou à une entreprise. De la même manière qu’un prêt, nous percevons alors un taux d’intérêt annuel prédéterminé (montant mis à disposition au terme du prêt).
Les métaux précieux et actifs corporels : même s’il ne génère pas de revenu à proprement parlé, ce type d’investissement doit faire partie, pour les auteurs, de notre stratégie. Certaines règles sont essentielles pour réussir cet investissement :
Miser en particulier sur le cuivre, l'argent et l'or. Penser "long terme". Prioriser absolument les investissements dits anticycliques. Profiter des crises financières (favorables aux investissements dans les métaux précieux mais aussi dans d’autres matières premières comme le bois).
Investir de manière réfléchie
Christopher Klein et Jens Helbig concluent cette partie sur les investissements en nous invitant à toujours investir de manière réfléchie car : "Malheureusement, une triste équation s'applique en particulier aux investissements. Plus vous gagnez d'argent, plus quelqu'un en perd de l'autre côté. Plus le rendement promis est élevé, plus le risque est élevé et plus le résultat (produit ou service) fait des dégâts d'un point de vue social et écologique." Façon n°3 : Devenir indépendant Devenir indépendant est la troisième façon de développer ses revenus passifs. L’objectif est de rechercher cette indépendance grâce à quelque chose qui nous rend heureux. Internet est un excellent moyen de le faire. En créant son propre site Web, son blog, son e-commerce, etc., il est aujourd’hui possible de vendre des produits, de faire de notre passe-temps une vocation qui génère des revenus passifs. Avec internet, la probabilité de réussir son commerce est en effet bien plus élevée qu'avant.
Les produits numériques
Le "clou du revenu passif", indiquent les auteurs, c’est la vente de ses propres produits numériques. En effet, ces derniers nécessitent des coûts fixes vraiment minimes et sont parallèlement très scalables : "à mesure que le nombre de ventes augmente, les revenus augmentent de plus en plus, une fois l'infrastructure construite".
Les produits de niche
Les produits de niche sont les plus intéressants pour gagner de l'argent rapidement, "car ils s'adressent à un groupe cible spécifique et ne sont pas en concurrence avec les géants de la vente". Christopher Klein et Jens Helbig exposent différentes façons de créer une activité sur internet pour percevoir des revenus passifs, comme :
Distribuer son propre produit en téléchargement sur son blog, sur sa chaîne YouTube ou sur des plateformes ; Publier ses propres livres autoédités ; Faire de l’affiliation ou du marketing de réseau ; Développer une application.
Tout cela est aujourd’hui très accessible et peut être automatisé.
Le travail et l’investissement dans son entreprise
Attention toutefois : vendre ses propres produits/services sur internet demande un travail conséquent. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point : "Il est possible de tout faire tout seul, mais vous devez savoir que vous devez travailler dur, beaucoup transpirer et y mettre énormément d'amour, surtout au début." Ils rajoutent : "C'est l'investissement dans votre propre entreprise qui apporte le rendement le plus élevé !"
L’effet de levier du revenu
Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" commencent par un constat : "Le travail indépendant est l’une des principales voies menant à la liberté financière. Être financièrement indépendant en restant salarié est donc beaucoup plus difficile. […] Tant que nous dépendons de la capacité et de la volonté de l'employeur, nous ne sommes pas libres." Dès lors, pour être libre financièrement, il n’y a, selon les auteurs, pas d’autres solutions que d’être "au moins partiellement indépendant". Car même si le risque pour un travailleur indépendant est plus élevé, les profits et les opportunités de gain sont, eux, beaucoup plus importants. C'est ce qu’on appelle l'effet de levier du revenu. Cet effet de levier a également pour avantage de partager des bénéfices ou de créer du travail pour d'autres, et donc produire des revenus pour eux.
Patience et passion
"Tant que vous poursuivez un projet avec passion et que vous y travaillez chaque jour, le résultat ne peut qu'être fructueux." Christopher Klein et Jens Helbig font deux recommandations :
Notre idée de business doit susciter de la passion chez nous. Elle est, sinon, "vouée à l'échec". La question à se poser avant de se lancer est donc : "Qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? Quelle est ma passion ?" Il est préférable de ne pas tout plaquer d’un coup et de prendre le temps de construire son indépendance en parallèle de son emploi principal de salarié, petit à petit, en y travaillant chaque jour. Puis, si l'on observe un succès initial, convenir d’un temps partiel avec son employeur.
Les erreurs à éviter au moment d’une création d’entreprise
L'idée de se lancer dans l’entrepreneuriat effraye de nombreuses personnes. Il faut dire que 50 % des entrepreneurs qui se lancent échouent dans les six premières années. Afin de nous éviter les erreurs classiques des débutants, Christopher Klein et Jens Helbig listent quelques conseils à suivre :
Se constituer une base solide de capitaux propres : de la même manière que nous nous sommes constitué une réserve de trésorerie personnelle pour faire face à d’éventuels problèmes financiers, ce capital propre nous épargnera une situation insoutenable en cas d’échec. Adopter le concept de "lean-start-up" ou "bootstrapping". Élaborer un business plan qui précise ce qui se passerait si le projet échouait. Se concentrer sur son cœur de métier : il s’agit d’appliquer le principe de Pareto, appelé aussi règle des 80/20, qui stipule que 20 % de la production génère environ 80 % du chiffre d'affaires total. Pour une entreprise, ces 20 % qui génèrent 80 % du CA ne sont ni plus ni moins que son cœur de métier. C’est pourquoi, il est indispensable de connaître précisément sa cible : "il vaut mieux attirer moins de personnes, mais aussi précisément que possible !" affirment les auteurs. Limiter la gamme de produits : généralement, les clients préfèrent avoir peu de choix. C’est pourquoi il est préférable de ne prévoir que 2 niveaux d’offres/services : une version standard (marge rentable) et une version premium (marge plus importante). Ils seront suffisants pour satisfaire les besoins des clients et favoriseront une prise de décision rapide.
Partie 3 - Notre formule de liberté financière Dans cette troisième partie de l’ouvrage "Le hamster quitte la roue", Christopher Klein et Jens Helbig partagent la formule qu’ils ont mise au point pour bénéficier de "30 jours libres par mois pour le reste de notre vie". 3.1 - La formule de calcul de la liberté financière
Les auteurs nous invitent à procéder aux calculs suivants.
Calculer le facteur "heures travaillées"
Le calcul du nombre de jours que nous devons travailler chaque mois suit la formule suivante : F = D / R Sachant que :
D = Dépenses => coût de notre niveau de vie R = Recettes => tous les revenus que nous générons F = Facteur heures travaillées
Exemple : Les personnages fictifs du livre, Pure et Totala dépensent chaque mois 1 500 euros (D= 1500) et gagnent chaque mois 2 000 euros (R = 2000). Leur facteur d'heures travaillées est donc égal à 1 500/ 2 000 = 0,75. Cela signifie que Pure et Tolata seraient en mesure de payer l'ensemble de leurs dépenses avec 75 % de leurs revenus. Les 25 % restants représentent du travail "en trop" qu’ils peuvent consacrer, épargner, investir dans leur patrimoine.
Calculer le nombre d’heures absolues par mois pour la quantité de travail requise
Pour transformer ensuite ce pourcentage en heures absolues, nous appliquerons la formule suivante : Nombre effectif d'heures travaillées X F. Si nous reprenons l'exemple précédent, il faut alors multiplier le facteur heures travaillées (0,75) par le nombre effectif d'heures travaillées. Si Pure et Tolata travaillent 60 heures par semaine, 4 semaines par mois, ils accumulent alors un total de 240 heures. Pour conserver leur niveau de vie actuel, tous deux ne devraient travailler que 240 h x 0,75 = 180 h. 3.2 - Calculer les scénarios futurs En fait, plus F est proche de zéro, mieux c'est. Si nous souhaitons, ensuite, calculer des scénarios futurs, il faut inclure aux recettes les actifs financiers actuels : R = recettes + actifs financiers. Le reste de la formule reste identique. 3.3 - La métaphore de la tortue aux œufs d’or Christopher Klein et Jens Helbig comparent la richesse à une tortue pondant des œufs d'or :
La tortue représente notre capital. Les œufs d'or représentent notre production et le profit qu'ils génèrent.
Puis ils énoncent : "Tant que nous dépensons tout notre argent à la fin du mois, nous ne pouvons pas acheter de tortue ni obtenir d’œufs en or. Au lieu de cela, si nous investissons de l'argent à la fin du mois pour acheter plus de tortues, elles nous apporteront régulièrement de plus en plus d'œufs d'or. À long terme, ces œufs d'or deviendront des tortues qui produiront à leur tour des œufs d'or. Nous reproduisons donc l'effet de croissance de l'intérêt composé et augmentons graduellement notre actif – le temps, que nous pouvons utiliser pour nous-mêmes et non pas pour les autres." Partie 4 - Autosuffisance spirituelle et matérielle Cette dernière partie du livre "Le hamster quitte la roue" développe l’idée qu’avant d'acquérir la richesse matérielle, il est nécessaire de réaliser un travail sur soi. Christopher Klein et Jens Helbig l’affirment : "Changer de mentalité est au moins aussi important que de réduire les passifs ou de se constituer des actifs." Et selon eux, "les deux derniers éléments constitutifs d'une vie véritablement libre financièrement" sont "l'autosuffisance spirituelle et matérielle". 4.1 - L’autosuffisance spirituelle Christopher Klein et Jens Helbig exposent plusieurs idées à mettre en place dans l’objectif d’une autosuffisance spirituelle. Les voici résumées.
Voir grand !
"Il n'y a aucune raison de penser petit - au contraire !" Les auteurs nous invitent à travailler sur les croyances limitantes que nous avons acquises depuis notre enfance et à voir grand. Ils affirment que "la plupart des gens ne visent que ce qui leur semble réaliste" alors que, selon eux "ce n'est que si l'on s'aventure dans des domaines inconnus et surtout utopiques que les concurrents diminuent." C’est notre façon de penser personnelle qui nous limite à ce que nous sommes. De ce fait : "Tout changement commence par la transformation de ses propres pensées et idées." Pour cela, "Le hamster quitte la roue" nous suggère de :
Nous demander : "À quoi ma vie ressemblerait-elle si je n'avais plus à me faire de soucis vis-à-vis de l'argent ?" Penser et visualiser des objectifs "utopiques", imaginer que nous connaissons richesse, indépendance, autosuffisance et succès.
Choisir l’impulsion sous aspiration, pas sous la pression
Christopher Klein et Jens Helbig nous expliquent ici la différence fondamentale entre les effets de la pression et ceux de l’aspiration :
Poursuivre quelque chose sous la pression nous coûte de la force et des efforts car nous nous sentons dans l’obligation de le faire. Poursuivre quelque chose parce qu'il a un effet d'aspiration sur nous, est bien plus facile, amusant et entraînant car nous faisons les choses pour nous et avec plaisir (motivation intrinsèque).
En somme, "les pressions exercées sont relativement improductives", tandis que "l’aspiration crée efficacité et activité".
Revoir son rapport à l’argent
Pour attirer l’argent à nous, "Le hamster quitte la roue" nous invite à :
Réviser nos croyances sur l’argent : en nous interrogeant sur ce qu'il y a de bon dans l'argent et pourquoi nous le méritons, nous comprendrons que l’argent – mis "entre de bonnes mains" - peut créer beaucoup de bien. Il peut, par exemple, être donné pour soutenir les autres, contribuer à la réalisation de nos rêves et à ceux des autres, servir à fonder une entreprise qui aide les autres et nous épanouisse, etc. Nous créer de nouvelles expériences et instaurer une routine quotidienne "pour réécrire notre disque dur".
Pratiquer la règle des trois secondes
Christopher Klein et Jens Helbig partagent ici une méthode pour nous aider à ne plus procrastiner. Ils nous expliquent qu’il faut environ 3 secondes au cerveau pour reproduire nos schémas habituels et familiers. La technique que les auteurs proposent consiste donc à prendre une décision et passer à l’action dans les 3 secondes qui suivent notre réflexion. De cette manière, nous cassons la spirale négative des pensées et de l’émotion qui nous poussent à procrastiner.
Optimiser sa productivité grâce à la loi de Parkinson
La loi de Parkinson indique que "la durée d'une tâche dépend moins de son étendue que du temps disponible". Cela signifie que, pour réaliser quelque chose, nous mettrons le temps que nous avons prévu d’y consacrer, qu’il soit court ou long. L’exécution de la tâche se fera dans le délai imparti, la durée disponible que nous lui attribuons, et non pas selon le temps qu’elle nécessite réellement pour être effectuée. C’est pourquoi, il est judicieux de :
Se fixer des échéances courtes (mais réalistes), car cela nous limite à l'essentiel, aux 20 % importants qui constituent 80 % du succès. Lister ce que nous devons faire sans jamais inclure plus de 2 points vraiment importants par jour. Comprendre la différence entre occupation et productivité, en se posant la question suivante : "S’il y a une seule activité que je devais faire demain, laquelle je choisirai ?" Réaliser les tâches les plus importantes le matin, et proscrire petit à petit les activités inutiles et chronophages.
Faire ce qui nous passionne de manière quotidienne
Pour les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" : "Vous ne pouvez vraiment réussir que si vous faites ce que vous aimez et qui crée en vous un sentiment d'accomplissement." La question à se poser ici est la suivante : "Qu’est-ce que je ferais si j'avais tout l'or du monde ?" Christopher Klein et Jens Helbig suggèrent de se créer comme habitude de faire ce quelque chose qui nous plaît pendant au minium 15 minutes tous les jours. "Le secret, petit mais si grand, est de travailler jour après jour sur ses objectifs, ses forces et ses désirs. Tant que vous faites ce que vous aimez encore et encore, jour après jour, vous aurez (presque) toutes les chances de réussir. Dans l'idéal, cette activité est intégrée dans une routine. L'appliquer comme une sorte de plan de vie générera jour après jour de plus en plus de succès."
Donner pour recevoir : la loi du don
L’idée que développent ici les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" est la suivante : "Les choses que nous donnons nous reviendront encore plus intensément." C’est, selon eux, une loi fondamentale. Donner ce que nous aimerions nous-même recevoir nous garantit "une vie réussie et épanouie à tous les niveaux". Donner quelque chose "à au moins une personne chaque jour" par exemple (même s’il s’agit que d’un simple sourire) fait grandir le sentiment d’abondance en nous et façonne nos actions subconscientes. De cette manière, "nous nous concentrerons sur ce que nous avons (réalisé) plutôt que sur ce qui nous manque". Et c’est essentiel pour atteindre la liberté financière : "L'autosuffisance interne entraîne l'autosuffisance externe." À l’inverse, vouloir absolument quelque chose provoque un sentiment de manque. 4.2 - L'autosuffisance matérielle Tant que nous continuons de dépendre d’un système monétaire, financier et économique, nous ne pouvons atteindre complètement la liberté financière. Même avec toutes les stratégies présentées dans ce livre, le système tel qu’il est construit, fait que nous ne pouvons qu’y rester emprisonnés. Christopher Klein et Jens Helbig proposent alors une solution pour une vraie liberté : l'autosuffisance matérielle. Et pour cela, ils nous invitent à revoir nos modes de consommation et nos façons de dépenser : "La vraie liberté consiste donc à ne pas utiliser d’argent ou à en utiliser très peu. Cela nous détache des contraintes et des obligations du système économique et prive la roue du hamster de carburant superflu. […] Plutôt que de soutenir les sociétés multinationales opérant dans le monde entier, la priorité pourrait être (re) donnée au régionalisme." Voici donc le résumé des idées qu’ils préconisent dans ce sens.
L'autosuffisance personnelle
La ligne directive est de chercher à rendre notre vie aussi simple que possible. "Vous serez surpris de voir à quel point vous deviendrez prospère et heureux !" lancent les auteurs.
La réduction des passifs
Plusieurs propositions sont développées par Christopher Klein et Jens Helbig pour nous aider à réduire nos passifs. Ceux-ci suggèrent, en effet, de :
Identifier ses propres besoins de consommation et les remettre en question : c’est une première étape indispensable. Ne pas confondre "qualité de vie" et "quantité de vie" : posséder plus de choses matérielles ne signifie pas que nous ayons une meilleure qualité de vie. Au contraire, "plus nous accumulons, plus cela nous pèse". En nous libérant de nos passifs, nous libérons également notre esprit des dépendances qu’elles ont créées (peur de perdre ou de casser) et soulageons notre porte-monnaie. Réfléchir aux choses dont nous avons à nous "occuper" et les réduire à ce qui est réellement vital pour nous (nourriture, boissons, logement…). Pratiquer l’autosuffisance pour subvenir à nos besoins quotidiens et réduire nos consommations d’énergie : cultiver ses fruits et légumes, récupérer l'eau de pluie avec une citerne, installer un système photovoltaïque… Comprendre que la véritable autosuffisance commence avec notre conscience (comme acheter des produits avec le moins d'emballages possible). Il faut savoir que changer notre comportement de consommation à un niveau individuel a un vrai impact sur l’économie globale car, avec le temps, celle-ci n’a pas le choix que d’ajuster l'offre au consommateur. Vivre l’autosuffisance comme une expérience sociale : pour ne pas avoir à cultiver ses légumes 60 heures par semaine, il est possible de mettre en place un système d’autosuffisance qui fonctionne sous forme de petites communautés, en collaboration avec ses amis, ses connaissances et sa famille. C'est ce que l'on appelle l'"économie partagée".
L'économie partagée
L’économie du partage implique une autre forme de consommation : au lieu de jeter les objets que nous ne voulons plus ou d'en acheter de nouveaux, l’idée est de les partager avec d'autres personnes (tondeuses à gazon, voitures, livres, vêtements, nourriture par exemple). Et avec à Internet, il est devenu facile de trouver ce genre d'alternatives. De plus, l’économie du partage est source de véritables situations gagnant-gagnant. Ce type d’économie favorise :
La réduction de nos dépenses. La protection de l'environnement (puisque moins de produits). Une cohésion sociale plus importante, avec une plus grande volonté d'aider, plus de tolérance et de compassion. Des opportunités (financières) intéressantes (le cercle social étant une des clés de la réussite). Une approche de travail ensemble plutôt que l'un contre l'autre.
L’économie circulaire
L’économie circulaire, encore appelée "Cradle to Cradle", prend le contre-pied de "l'obsolescence programmée" qui consiste à créer des produits industriels qui ne durent volontairement pas longtemps (autrement dit "l’économie jetable dominante"). En effet, le concept de l’économie circulaire consiste à récupérer, à la fin de la vie d’un produit, toutes ses pièces, et de les réutiliser complètement. L'économie circulaire a "l'intention ambitieuse de ne produire aucun déchet et aucune émission". C'est une forme de recyclage 2.0 qui ne fait, en réalité, qu’imiter les processus de la nature (qui désintègre des objets vivants en fin de vie et les réutilise entièrement dans le cadre d'une réorganisation). Elle s'appuie sur l'idée que c'est le changement de comportement des consommateurs qui crée le système économique du futur. Exemples de produits qui pourraient faire partie d'une économie circulaire : des voitures qui absorberaient du CO2 et rejetteraient de l'oxygène, des maisons qui s'adapteraient aux changements de saison comme la fourrure des animaux, des avions qui, comme des aigles, pourraient parcourir de longues distances en utilisant uniquement les thermiques ! Par contre, pour les auteurs, l'économie circulaire ne résout pas tous nos problèmes car l'énergie reste toujours nécessaire pour la production.
La décentralisation
Christopher Klein et Jens Helbig remettent ici en question nos habitudes de consommation et souhaitent susciter une prise de conscience. Ils proposent de réfléchir à un système économique alternatif : plus local et plus naturel, avec plus de temps et de liberté. Et terminent en rappelant que : "En tant que consommateurs, nous donnons la tendance - et non l'inverse."
Moins de travail, plus de temps
Pour "Le hamster quitte la roue", il serait possible de revenir à une économie et à un mode de vie plus naturels si nous réduisions notre temps de travail à 25 heures hebdomadaires (semaine de 5 jours). Cet aménagement du temps du travail aurait de nombreux effets positifs. En effet, travailler moins libèrerait du temps :
De travail pour d’autres. Pour que tout un chacun puisse :
Se consacrer à ses passions et ses rêves, Développer son autosuffisance, S’impliquer régionalement, Exprimer sa créativité.
Il en résulterait une société "plus heureuse, plus pacifique et plus saine", soulageant, par voie de conséquence, le système de santé et le système social.
Une économie post-croissance
"Le hamster quitte la roue" nous encourage à cette autre forme de consommation plus modeste, qui repose sur l’entraide et plus d’approvisionnement régional. En proposant cette solution, les auteurs ouvrent une réflexion sur le système économique : "Ne pouvons-nous pas aller ensemble sur un chemin qui repose davantage sur la coexistence, la frugalité et l'autosuffisance, au lieu d'être insatiable, de travailler les un contre les autres et de dépendre d'un approvisionnement externe instable ?"
Les villes en transition
Les auteurs décrivent cet autre modèle économique que sont les villes dites en transition. Celles-ci se fondent sur quatre piliers :
La philanthropie, La cohésion sociale (au sens de communauté solidaire), Un mode de vie respectueux de l'environnement et écologique, Une autosuffisance maximale.
4.3 - Être heureux et être conscient
L’argent nous rend heureux jusqu’à un certain seuil
"Il est clairement prouvé qu'à partir d'un certain seuil, l'argent ne contribue plus que marginalement à accroître le sentiment de bonheur. Cette limite est de 50 000 € par an en France." Les auteurs du livre "Le hamster quitte la roue" nous expliquent ici que :
La somme d’argent annuelle dont nous avons besoin pour répondre à tous nos besoins essentiels et à la réalisation de nos désirs matériels s‘élève à 50 000 €. Les individus qui perçoivent un montant supérieur à ce seuil ne seraient donc pas plus heureux. Le fait d'être pauvre nous rend malheureux : cela a aussi été prouvé. Nous consommons de manière insensée pour ressentir le bonheur, mais c’est finalement un sentiment artificiel et à court terme.
Le véritable but de la vie est la réalisation de soi
Même si la vie est bien plus qu'une question de liberté financière, la liberté financière n’en reste pas moins primordiale car c’est grâce à elle que nous aurons l’espace et le temps dont nous avons besoin pour nous consacrer à notre véritable destin, pour nous réaliser. Conclusion de "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig Ce qu’il faut retenir du livre "Le hamster quitte la roue"
Deux points essentiels à savoir avant de se mettre en quête de liberté financière
Les croyances limitantes sont ce qui nous freinent le plus sur le chemin de l'indépendance financière. Les auteurs parlent de "conscience monétaire positive" pour lever toutes nos croyances négatives vis-à-vis de l'argent. La liberté financière s'acquiert par la meilleure combinaison possible des trois facteurs suivants : temps, argent et énergie.
Les deux grandes phases qui jalonnent le parcours vers la liberté financière
Diminuer ses dépenses, ce qui implique de :
Réduire ses passifs, rembourser puis ne plus contracter de dettes, se constituer une réserve de liquidités. Analyser notre façon de gérer notre budget pour parvenir à instaurer une routine budgétaire raisonnée et équilibrée (s'éduquer financièrement, investir davantage en soi-même, revoir ses modes de consommation).
Augmenter ses revenus :
Cela passe par le fait de se constituer des actifs et des revenus passifs. Augmenter sa quantité de travail (heures supplémentaires, second emploi) et améliorer sa qualité de travail (promotion avec meilleure rémunération, un emploi mieux payé) ne sont pas des solutions à long terme. Ces deux options nécessitent beaucoup de temps et d'énergie, ce qui risque d'être source d'insatisfaction au bout d'un moment. La solution est de développer des revenus passifs qui nous enrichissent automatiquement, sans que nous n'ayons beaucoup de temps et d'efforts à y consacrer. Les effets de levier de revenus les plus intéressants sont
La location, Les placements et investissements La création d'une activité indépendante.
Les auteurs résument ce qu'est "la clé de l’augmentation des revenus à long terme" : "la combinaison d'un revenu passif, d'un travail indépendant et d'un faible endettement".
L'autosuffisance est l'unique voie qui permette d'être complètement libre financièrement
Les auteurs parlent d'autosuffisance matérielle mais aussi spirituelle. Dans cet objectif, ils nous encouragent à :
Développer le bon état d'esprit (voir grand, être aspiré par nos objectifs, développer notre productivité, donner, nous passionner pour quelque chose quotidiennement...). Repenser nos comportements, nos modes de consommation, nos systèmes économiques pour les faire évoluer et les rendre plus responsables (moins de travail et plus de liberté, une économie partagée, circulaire, décentralisée, plus locale, post-croissance, villes en transition...).
Ce qu'apporte la lecture "Le hamster quitte la roue" "Le hamster quitte la roue" :
Propose une méthode très pragmatique qui décrit les systèmes financiers et les étapes à suivre pour échapper à la roue du hamster, ce cercle vicieux invisible qui nous emprisonne par le fait de travailler toujours plus pour de moins en moins de temps libre. Est source de motivation pour commencer à amorcer des changements visant la liberté financière et donc une meilleure qualité de vie. Invite à prendre conscience qu'une démarche éthique et responsable n'est absolument pas incompatible avec un enrichissement personnel, au contraire. Fait réfléchir sur notre responsabilité (impact de nos choix de vie sur un plan matériel, de nos choix d'investissements, etc.) dans l'avenir de nos systèmes économiques et de notre environnement.
Une approche à la croisée du développement personnel et du développement matériel Christopher Klein et Jens Helbig concluent leur ouvrage par ces mots : "Créez de la valeur, influez positivement la vie des autres, faites preuve d'empathie et soyez authentique. N'oubliez pas de rester ouvert d'esprit. Parce que c'est seulement en donnant que l'on devient riche et que l'on réussit, et non l'inverse !" Cette phrase est emblématique de l'approche que proposent les auteurs dans leur ouvrage : celle de relier une vision très matérielle des finances à un niveau plus spirituel. Dès lors, "Le hamster quitte la roue" aide le lecteur à utiliser les leviers financiers intelligemment pour avancer, pas à pas, sur la voie de la liberté financière. Mais, en même temps, cette lecture suscite des questionnements et amène à se développer personnellement. Points forts :
Le fait de présenter l'éducation financière sous plusieurs angles : une méthode et des outils concrets, tangibles, pragmatiques mis en corrélation avec une vision minimaliste et responsable des finances. L'approche très actuelle et éthique de la liberté financière qui prend en compte les enjeux mondiaux et les responsabilités de chacun. Les personnages fictifs qui rendent les explications parlantes.
Points faibles :
Les idées sont, à certains moments, très théoriques, et ne semblent, dans la pratique, pas aussi simples et rapides à mettre en place que ce que nous pourrions imaginer (le chemin étant, comme les auteurs nous le décrivent, particulièrement semé d'embûches). L'approche est d'exposer la voie qui mène à la liberté financière dans son ensemble. Ce choix fait que les auteurs passent très rapidement sur certains points qui mériteraient, à mon sens, d'être un peu plus approfondis.
Ma note : Avez-vous lu "Le hamster quitte la roue" de Christopher Klein et Jens Helbig ? Combien le notez-vous ? [ratings] Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue” Visitez Amazon afin d'acheter le livre de Christopher Klein et Jens Helbig "Le hamster quitte la roue"
Cet article Le hamster quitte la roue est apparu en premier sur Des livres pour changer de vie.
January 7 2021, 5:00pm
Page: ‹ 1... 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 ...1439 ›